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Fermeture de « cabines de sommeil partagées » illicites

French.china.org.cn | Mis à jour le 19. 07. 2017 | Mots clés : sommeil partagées

 

La réaction de la société : la remise en service après l'approbation

Le journaliste a ensuite contacté M. Dai, le responsable de la société. Il a affirmé que l'information concernant la fermeture des cabines par la police qu'il avait lue sur Internet samedi dernier était fausse. « Nous n'avons jamais reçu d'avis de remise en ordre ou de fermeture de la part d'aucun département de la fin mai jusqu'à aujourd'hui. Mais nous pensons à notre développement à long terme et nous estimons qu'il est nécessaire de discuter avec les services compétents. C'est pourquoi nous avons pris l'initiative de suspendre samedi dernier la location de toutes nos cabines partagées à Beijing. »

Il a insisté sur le fait que la société avait mis en service une dizaine de ces cabines à titre d'essai à Beijing pour avoir des retours de la part des clients. Ces cabines, qui ne sont pas des chambres d'hôtel ou des lits à louer, veulent offrir un espace confortable aux cols blancs pour y faire la sieste. « Par conséquent, nos cabines sont en service pendant les heures de bureau, mais pas la nuit. »

Selon M. Dai, les « cabines de sommeil partagées » sont une nouveauté et elles n'ont pas obtenu l'approbation des services compétentsni de licence d'exploitation. Mais la société a invité des responsables de départements administratifs de l'industrie et du commerceà procéder à une inspectionsur placeen leur fournissant des explications. La société mettra officiellement en ligne la location de ces cabines quand elle aura obtenu l'autorisation des services de l'hygiène et des pompiers.

Le point de vue des utilisateurs : l'isolation acoustique trop mauvaise

Pendant son interview, le journaliste a remarqué que les clients apprécient dans l'ensemble les « cabines de sommeil partagées ». M. Guo, un développeur travaillant dans l'immeuble, affirme qu'étant souvent obligé de faire des heures supplémentaires, il n'a d'autres choix que de faire une petite pause en posant sa tête sur son bureau, à défaut de bonnes conditions pour se reposer. « C'était très fatigant et cela me faisait mal aux vertèbres cervicales », reconnaît–il. Depuis l'ouverture de ces « cabines de sommeil partagées » dans son immeuble, M. Guo les a utilisées quatre ou cinq fois en payant une dizaine de yuans. « Les clients sont trop nombreux à midi. En général, je viens dormir une heure vers trois ou quatre heures de l'après-midi. Je trouve que c'est bien de pouvoir bien dormir un moment en payant une dizaine de yuans, mais il y a un défaut, c'est que l'isolation acoustique est très mauvaise. »

Le journaliste a trouvé que la plupart des utilisateurs de ces cabines sont des hommes. « Dormir est une affaire privée. Cela ne pose pas de problèmes aux hommes, mais pour les jeunes femmes, c'est sans doute un peu intimidant. »

Les internautes ont des avis mitigés sur les « cabines de sommeil partagées ». Certains les trouvent trop sales car tout le monde peut s'en servir, d'autres expriment leur sentiment d'insécurité à cause de l'espace trop exigu.

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Source: french.china.org.cn

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