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G20 : Quoi de neuf pour la croissance mondiale ?

French.china.org.cn | Mis à jour le 19. 07. 2016 | Mots clés : G20

Innovation et forces motrices pour la croissance

L'économie mondiale a besoin de trouver de nouvelles forces motrices. Pour cela, il faut qu'elle se tourne vers l'innovation technologique. Mais dans le même temps, il faut aussi éviter que l'usage massif de robots avec le développement de l'automatisation et de l'intelligence artificielle n'induise de choc sur le « travail répétitif » et le « travail conventionnel ». Dans l'ordre du jour du Sommet du G20, ce point devra surtout être souligné pour la croissance économique globale.

Qu'il s'agisse de la restructuration économique ou de la transformation, l'innovation technologique et celle du mode de production sont nécessaires. D'une part, il faut stimuler la demande et de l'autre, l'offre doit être améliorée. Il faut trouver de nouvelles techniques, de nouveaux produits, de nouvelles énergies et de nouveaux modes commerciaux pour attirer les consommateurs et développer de nouveaux marchés. Le rôle déterminant du marché dans la distribution des ressources doit aussi être mis en valeur. Parallèlement, les gouvernements des différents pays doivent s'activer pour assurer une régulation macro-scopique efficiente. La « main invisible » et la « main visible » doivent s'accorder pour produire de meilleurs résultats.

Le développement de l'économie mondiale et le développement chinois des dernières trente années montrent que le développement axé sur l'innovation est une source motrice intarissable pour la croissance économique. On devrait pouvoir trouver de nouvelles forces motrices dans l'innovation et l'impulsion par de nouvelles vagues de sciences et techniques et une nouvelle révolution industrielle. Le président Xi Jinping a souligné en disant que la Chine, en train de vivre une nouvelle révolution industrielle et une révolution informatique, est consciente de la situation, et cherche à créer une croissance par l'innovation, à l'aide de nouvelles techniques, de secteurs émergents et de nouveaux modes de production et commerciaux. Ces idées peuvent également s'appliquer à la croissance économique mondiale.

Fonder une croissance tirée par l'innovation et former de nouvelles sources de croissance pour réaliser le plus tôt possible la substitution des anciennes forces motrices par de nouvelles tout en réformant les mécanismes économiques incompatibles avec un développement innovant sont les moyens adoptés par la Chine pour maintenir la croissance moyennement rapide dans la nouvelle normalité de l'économie nationale. Ces méthodes pourraient aussi représenter des sources motrices pour la croissance économique d'autres pays membres du G20.

Les chefs d'entreprises des pays membres du G20 sont les plus sensibles au développement et à la croissance de l'économie. Ils continueront à prendre part aux activités du sommet sous forme de B20 (Business 20). Il y aura aussi Y20 (Youth 20 pour les jeunes) et T20 pour le think-tank. Le but est qu'ils proposent des idées sous leur angle de vue pour promouvoir la croissance économique mondiale.

Les hommes d'affaires et les jeunes participant aux activités liées au G20 peuvent s'attaquer prioritairement à la façon d'éviter les deux « pièges » : celui des capitaux et celui de l'emploi. Certains pays d'Asie et d'Amérique latine, après s'être hissés au rang de pays à moyens revenus, sont tombés dans le « piège du revenu moyen » en raison d'une politique impertinente. Cela signifie que le pays n'a pas bien résolu les problèmes de capitaux et d'emploi après avoir atteint un certain niveau d'industrialisation.

D'une part, les épargnes populaires ont été principalement converties en exportations de main-d'œuvre et de ressources, alors que la montée en gamme industrielle n'a pas reçu le soutien nécessaire du financement. D'autre part, des obstacles sont apparus dans le processus d'industrialisation pour le réemploi de la main-d'œuvre de niveau moyen et bas. Dans ce domaine, l'expertise de la Chine mérite d'être étudiée et cette dernière est prête à la partager avec les membres du G20.

Des problèmes similaires sont nombreux. Les pays en développement comme la Chine, l'Inde, le Brésil, l'Indonésie, la Turquie, peuvent s'inspirer mutuellement et apprendre les uns des autres. La Chine n'est pas un pays exportateur de ressources et le niveau d'industrialisation varie d'une région à l'autre à l'intérieur du pays. La main-d'œuvre de niveau moyen et bas peut être absorbée à travers le développement du secteur tertiaire et le transfert au sein du secteur manufacturier. Cependant, pour un pays dépendant de l'exportation de ressources, la situation pourrait être très différente.

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Source: La Chine au Présent

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