Apple ouvre sa 11e boutique en Chine
Samedi, Apple a ouvert son onzième Apple Store de la partie continentale de la Chine, dans la municipalité de Chongqing (sud-ouest). Tim Cook, le PDG d'Apple, avait annoncé l'an dernier que le groupe prévoyait d'ouvrir à l'avenir plus de 25 boutiques dans le pays.
Si la société californienne s'est refusée à faire part de ses projets pour l'avenir, son site officiel en chinois dresse cependant une liste d'offres d'emploi pour des Apple Stores dans 16 provinces et municipalités de Chine, dont le Shandong, le Zhejiang, le Jiangsu et l'Anhui à l'est, ainsi que la province du Guizhou au sud-ouest. Dans cette liste, seules les municipalités de Beijing, Shanghai et Chongqing, ainsi que les provinces du Guangdong et du Sichuan, disposent à l'heure actuelle de boutiques Apple.
Au second trimestre de cette année, les ventes d'iPhone en Chine ont bondi de 48 % par rapport à la même période l'an dernier, rapportait mardi le portail Techcruch.com. « La Chine nous a franchement surpris », s'était exclamé Cook, ajoutant que « la croissance est vraiment hors norme sur l'ensemble du tableau ».
Au début du mois de juillet, les trois principaux opérateurs de télécommunications publics de Chine, à savoir China Mobile, China Telecom et China Unicom, avaient annoncé qu'ils feraient une coupe dans leur budget marketing de 6,4 milliards de dollars au cours des trois prochaines années, notamment au niveau des subventions à l'achat de smartphones, dans le but de garantir leurs bénéfices.
Malgré sa popularité, Apple a longtemps été accusé de pouvoir facilement recueillir les informations personnelles de ses utilisateurs. La société a finalement reconnu la semaine dernière que les données personnelles des utilisateurs, telles que les SMS, les listes de contacts et les photos, peuvent facilement être extraites des iPhone par les employés d'Apple grâce à des techniques jusqu'alors peu connues, rapportait vendredi l'agence Reuters.
Ces techniques permettant de contourner le cryptage des données stockées pourraient être utilisées par les pouvoirs publics ou par d'autres personnes ayant accès aux ordinateurs « de confiance » auxquels l'appareil mobile a été connecté, selon un expert de la sécurité qui a poussé Apple à s'expliquer.
Lors d'une conférence la semaine dernière, le chercheur Jonathan Zdziarski a en effet montré comment ces services recueillent un nombre surprenant de données en faveur de ce qu'Apple qualifie pour l'instant de « services de diagnostic destinés à aider les ingénieurs ».
Les utilisateurs ne sont toutefois pas informés de l'existence de ces services et ne peuvent les désactiver, souligne Zdziarski. Il est également impossible pour l'utilisateur de l'iPhone de savoir quels ordinateurs ont déjà obtenu le statut de confiance via le processus de stockage de données ou de bloquer les futures connexions.
Apple a pour sa part nié avoir créé des « backdoors » (portes dérobées) pour les agences de renseignement.
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