GSK : les commissions pouvaient représenter 70% du prix de vente d'un médicament

Par : Yann |  Mots clés : GSK; commissions; corruption; pot-de-vin; Chine
French.china.org.cn | Mis à jour le 30-07-2013

Le scandale de corruption GSK (GlaxoSmithKline) qui a éclaté en Chine continue à faire couler beaucoup d'encre. Abbas Hussain, directeur général de la société pour les marchés émergents et la région Asie-Pacifique, a annoncé dans un courriel public que Herve Gisserot, directeur général adjoint de la société en UE, prendrait le poste de Mark Reilly, actuel directeur général en Chine, à partir du 1er septembre et que ce dernier collaborerait pleinement avec les autorités chinoises jusqu'à la fin de l'enquête.

En réalité, un grand nombre d'entreprises pharmaceutiques étrangères auraient recours à la corruption commerciale en Chine. Selon des enquêtes, les commissions déguisées de toutes sortes peuvent représenter 50%, voire 70%, du prix de vente d'un médicament.

Par exemple, un médicament dont le montant a été plafonné à 5 dollars pourrait se vendre 50 dollars en Chine, soit dix fois son prix, et une grande partie des bénéfices servirait à verser des pots-de-vin aux médecins, aux gérants des hôpitaux ou à diverses fondations. Le scandale GSK a permis de dévoiler comment certaines sociétés étrangères fixent les prix de leurs médicaments.

Selon des sources au sein de la société, GSK rembourserait 10% du chiffre d'affaires social à ses représentants commerciaux, sous le compte de frais courants (déjeuner, formation, etc.), pour qu'ils les reversent aux médecins qui prescrivent les produits du groupe.

Il s'agit en fait de la face cachée de l'iceberg, déclarent les spécialistes qui estiment que GSK est relativement « compromis » par le désordre du secteur pharmaceutique chinois, et qu'il est impensable pour une entreprise étrangère qui fait la chasse aux bénéfices de rester « immaculée » au sein du réseau relationnel pourri par l'argent de la société chinoise, même si ces comportements sont sanctionnés par la loi.

 

GSK中国区高层换血 外资药企被曝回扣最高70%

GSK一案还在发酵。GSK新兴市场和亚太总裁AbbasHussain发出人事变更邮件显示,9月1日起,现任欧洲区高级副总裁的Herve Gisserot将担任GSK中国处方药及疫苗部高级副总裁和总经理,而现任中国区总经理马克锐将集中精力配合中方调查。

外资药企在医药销售环节商业贿赂的氛围相当浓。而根据新华社记者近日调查后披露,各个环节的“明扣暗扣”,营销回扣可能占到总药价的50%左右,最高可达70%。

一款成本仅约5美元的药物在中国以十倍价格卖给患者,其中部分利润被拿来贿赂医生、医院管理者、基金会等。葛兰素史克(下称“GSK”)商业贿赂事件将外资药企定价规则暴露在公众面前。

记者从相关人士处获悉,GSK内部还存在一套“约定俗成”的报销模式,即销售人员可根据业绩,以餐饮费、讲课费等形式报销销售额的10%左右,用来行贿医生。公司医药代表可根据根据医生开具药品的数量,向医生行贿。

有业内人士一针见血地指出,GSK其实是“出淤泥而染”,问题的根源在于,身处中国混乱的医疗行业。在中国市场上,人情关系、交际花费、法律风险、销售业绩这几大矛盾掺杂交替,企业很难“不下水”。

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