En 2012, la consommation a contribué davantage que l'investissement à la croissance du PIB.
L'année dernière, la consommation intérieure en Chine a représenté 26 % de la consommation des États-Unis, alors que son investissement était de 235 % celui aux États-Unis, selon des chiffres de Citi.
Jeremy Stevens, économiste pour la Chine au Standard Bank Group d'Afrique du Sud, a déclaré : « Un changement d'accent est nécessaire, d'une activité soutenue par la simple mobilisation des ressources - terre, main-d'œuvre ou capitaux - vers une économie plus intelligente et plus efficace. »
M. Stevens a ajouté que le modèle chinois basé sur l'investissement est toujours bien vivant, mais que les conditions de financement sont mises au défi.
De plus « dans le secteur bancaire, les prêts non productifs augmenteront nettement et le secteur sera moins performant, ce qui nuira davantage aux prévisions de croissance ».
Le rapport de Citi a ajouté que la demande extérieure est peu susceptible de d'enregistrer une amélioration importante cette année et que la croissance à la fois des exportations et des importations restera à un chiffre.
Selon le rapport, l'économie mondiale enregistrera une croissance de 2,6 %, cette année, et de 3,1 % en 2014, et toute reprise mondiale au niveau d'avant la crise économique de 2007-08 est peu probable avant 2015.
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