En 2013, elle s'attend également à une annonce officielle sur l'augmentation du quota en yuan pour les investisseurs institutionnels étrangers qualifiés, le faisant passer de 70 milliards à 270 milliards de yuans, à la création de banques de compensation en yuan à Taiwan, Singapour et probablement à Londres, et que les activités en yuan sur le marché des valeurs à revenu fixe et les autres transactions en yuan deviennent opérationnelles à Taiwan dans un avenir prochain.
Les récentes entrées de capitaux à Hong Kong peuvent également aider à abaisser les coûts de financement sur le marché offshore, selon Mme Liu.
À part la liquidité sur le marché, la croissance économique de la Chine, l'appréciation du yuan et la réforme financière auront un impact sur le marché offshore l'année prochaine, et elles pourraient provoquer un ralentissement de 20 % des affaires offshore en yuan dans le pire des scénarios, a-t-elle déclaré.
Et sans une libéralisation du compte de capital, l'internationalisation du yuan pourrait seulement réaliser 10 % de son potentiel, selon Mme Liu.
Dans le monde, l'utilisation du yuan pour les règlements commerciaux a ralenti, comme le montre la première mise à jour d'un indice relevant la mondialisation de la devise, a déclaré la Standard Chartered Bank dans un communiqué de presse, lundi.
En octobre, l'indice de mondialisation du yuan de la Standard Chartered a diminué légèrement, pour se situer à 732, alors qu'il était à 735 en septembre.
« La pause dans la tendance générale à la hausse a été partiellement due au ralentissement des règlements commerciaux en yuan, ce qui avait grandement contribué à l'augmentation de l'indice ces derniers mois », a déclaré Kelvin Lau, économiste à la Standard Chartered.
|