D'une envergure d'environ 18 m, le CH4 compte quatre mâts situés sous l'aile, lesquels sont en mesure de porter des missiles et des bombes de précision guidées par satellite. Avec les sondes optiques, le drone est également équipé d'un radar de recherche au sol.
« Nous avons mis au point le CH4 pour des ventes à l'étranger. Selon les demandes de nos clients, la majeure partie du fuselage est fabriquée de matériaux composites. Il est léger et a besoin de moins d'entretien dans des environnements adverses », a déclaré M. Huang, ajoutant qu'avec une portée de plus de 3 500 km, le drone sera idéal pour effectuer des missions de surveillance au-dessus des eaux des îles Diaoyu et Huangyan.
« Comme le disent les Américains, le véhicule aérien télécommandé est adapté pour des missions sales, dangereuses et ennuyeuses », a affirmé M. Huang.
Quand on lui a demandé de commenter les prévisions selon lesquelles les chasseurs de deuxième génération seraient également télécommandés, M. Li a déclaré que le futur développement du véhicule aérien télécommandé affronte toujours des incertitudes.
« Personne ne peut garantir la sûreté absolue de la liaison des données reliant le drone et la station de contrôle, particulièrement quand les deux parties en guerre ont des capacités semblables en matière de guerre électronique et de contre-mesures », a déclaré M. Li.
« Un autre important facteur imprévisible est la manière dont l'intelligence artificielle va évoluer dans les prochaines années », a ajouté M. Li.
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