De plus, près d'un cinquième des entreprises chinoises ont décidé d'ajouter approximativement 3 % de frais sur les transactions effectuées dans une autre devise que le yuan, selon ce même sondage.
Pour Jenny Berlin, directrice des relations publiques de Western Union, nombre de sociétés étaient peu disposées à demander à leurs partenaires commerciaux aux Etats-Unis et en Europe d'effectuer les transactions en yuans. Etant donné que la possibilité de faire affaires en yuans est toute nouvelle, beaucoup d'entreprises occidentales n'étaient pas conscientes des préférences de leurs associés chinois, explique Jenny Berlin.
La Chine était à l'origine de 11 % des échanges mondiaux en 2011, mais ceux-ci restaient pourtant majoritairement effectués en dollars US. Une entreprise d'un pays tiers est pourtant doublement exposée aux risques de change dans de tels échanges.
Selon Jenny Berlin, il est parfois plus simple pour les entreprises étrangères de trouver des clients si elles acceptent de faire affaires dans la devise chinoise.
Noel Quinn, directeur régional des services aux entreprises chez HSBC, souligne que depuis la mise en place d'un cadre réglementaire destiné à ouvrir et à internationaliser la monnaie chinoise, HSBC voit se multiplier les demandes de transactions en yuans renminbi.
« Si d'aucuns veulent profiter de la croissance chinoise, ils devraient considérer l'avantage offert par l'utilisation du yuan au cours de leurs transactions avec les entreprises chinoises, et profiter pleinement des remises octroyées par ces dernières », ajoute M. Quinn.
Selon HSBC, le yuan devrait devenir une devise majeure dans les transactions d'ici 2015.
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