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La course à la direction du FMI reflète l'évolution de l'échiquier économique mondial

Ensuite, la capacité de participation et de canalisation des entités économiques émergentes dans les affaires économiques s'est accrue. A l'heure actuelle, le G20 est en transition d'un mécanisme efficace de réponse à la crise financière à une plateforme majeure pour la promotion de la coopération économique internationale. Les entités économiques émergentes commencent à jouer un rôle de plus en plus important dans les grandes affaires économiques et financières comme la réforme, les régulations des systèmes financiers et la réforme du système monétaire.

Troisièmement, les entités économiques émergentes sont plus sensibilisées sur la question de la responsabilité. A mesure que leur puissance économique augmente, les entités économiques émergentes voient s'accroître leur conscience de responsabilité globale. Tant pour l'augmentation de capitaux dans des institutions comme la Banque mondiale et le FMI, que pour l'aide aux pays en développement, ces entités économiques montrent sans exception un plus grand sens de responsabilité.

Cependant, il faut voir aussi que malgré leurs indicateurs comme le PIB ou le volume commercial, qui représentent une part importante de l'économie mondiale, les entités économiques émergentes ne souffrent pas de comparaison avec les entités économiques développées dans le domaine financier géré par le FMI, en termes de produits financiers, de maturité et de taille du marché. D'autre part, sur le plan de l'édification du mécanisme de coopération, les entités économiques émergentes ont juste entamé les travaux. Il leur est difficile de parvenir à une synergie en peu de temps. Or, le processus d'intégration économique de l'Europe, initié depuis plusieurs années, a formé une grande force de cohésion dans la prise de décision. Cela est aussi la principale raison qui explique pourquoi la candidature de la ministre française des Finances possède en ce moment la meilleure position dans la course à la direction du FMI.

Cependant, il ne faut surtout pas perdre de vue que la réforme institutionnelle du FMI ne se limite pas à la sélection du directeur général. Traditionnellement, ces fonctions sont confiées à un Européen et celles de premier directeur général adjoint à un Américain. Bien que les Etats-Unis ne soient pas à la direction, ils gardent un rôle de meneur dans les affaires, car prendre une importante décision au sein du FMI nécessite le soutien de 85% des voix et les Etats-Unis peuvent bloquer une mesure de leurs seuls droits de vote, tandis que la représentativité des entités économiques émergentes et des pays en développement s'avère toujours insuffisante. Cela montre bien la nécessité d'une réforme plus poussée.

L'échiquier économique changeant ne manquera pas d'inciter le système de gouvernance économique internationale à évoluer. Ces dernières années, sur le plan de la réforme de la gestion du FMI, de nouveaux aspects sont apparus tant dans les domaines du transfert des quotes-parts et des droits de vote, que dans les changements des fonctions de supervision, en passant par le remaniement du personnel de haut niveau. Mais ces évolutions ne s'accomplissent pas d'un seul coup. Elles sont un processus de lutte de longue haleine.

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french.china.org.cn     2011/05/30

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