Starbucks n'en est pas à sa première tentative de vendre des produits chinois. En septembre de l'année dernière, la firme avait essayé de vendre des crêpes cantonaises dans la province du Guangdong, entre 8 et 12 yuans pièce.
En janvier, Starbucks a commencé à proposer du café cultivé « au sud des nuages », c'est-à-dire dans la province du Yunnan.
Et cette année, durant la fête du printemps, la firme offrait un mélange de café et de thé. Le thé reste en effet la boisson préférée des Chinois.
Depuis son entrée sur le marché, Starbucks s'efforce de proposer des produits au goût des Chinois, mais elle n'est pas la seule compagnie de restauration à s'essayer à ce genre de tactique pour attirer plus de clients.
La récession aux États-Unis a incité une autre chaine de restauration (rapide), KFC, à vendre des youtiao (beignets frits), un plat traditionnel pour le petit déjeuner chinois. Peu avant, KFC avait tenté de vendre des rouleaux au poulet et du congee de citrouille « saveur pékinoise ».
Cette année, McDonald's se concentre sur une stratégie précise : offrir un petit déjeuner chinois « nourrissant et délicieux », explique Liu Xiaolin, responsable de la communication de la firme à Beijing. La Chine reste « le marché le plus dynamique au monde ainsi que le plus séduisant pour les chaines de restauration étrangères ».
Ces compagnies ont également prévu d'accroître leurs opérations en Chine. Starbucks a ouvert sa première succursale chinoise en 1999, et en seulement 10 ans, elle a ouvert plus de 350 échoppes dans 26 villes différentes. Rien que l'année dernière, et en dépit de la crise financière, Starbucks a ouvert 40 succursales supplémentaires.
KFC et McDonald's ont également annoncé des plans d'expansions ambitieux sur le territoire chinois.
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