En tant qu'une importante partie dans la promotion de la réduction des émissions de gaz à effet de serre (EGES) dans le monde, l'Union européenne (UE) s'efforce de faire en sorte que la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique, qui s'est ouverte lundi à Copenhague pour une durée de deux semaines, aboutisse à des résultats substantiels, mais les divergences de diverses parties, notamment celles entre l'UE et les pays développés et les pays en développement, ainsi que celles au sein de l'UE rendent difficile cette série de négociations internationales sur le climat.
Divergences entre l'UE et les pays développés
Avant la conférence, l'UE a porté pour un temps un grand espoir sur la conférence de Copenhague sur climat, en s'attendant à la conclusion par toutes les parties intéressées d'un accord pour les arrangements de réduction des EGES après l'expiration de la première période d'engagement du Protocole de Kyoto en 2012.
Pour cette fin, les dirigeants des pays de l'UE se sont unilatéralement engagés au printemps de 2007 à réduire les EGES de 20% d'ici 2020 sur la base de 1990, et ont exprimé leur volonté de les réduire de 30% si les autres importants pays émetteurs sont disposés à faire de même.
L'objectif de réduction fixé par l'UE est relativement élévé par rapport aux autres pays développés qui ont l'obligation de réduire les EGES dans le cadre du Protocole de Kyoto, mais la question de savoir si l'UE peut jouer "un rôle de leader" reste encore un point d'interrogation. L'UE a exercé à plusieurs reprises des pressions sur les Etats-Unis pour qu'ils prennent des mesures plus énergiques.
Jusqu'au 25 novembre, les Etats-Unis se sont engagés à réduire les EGES de 17% d'ici 2020 sur la base de 2005, un objectif équivalent à une réduction de 4% seulement sur la base de 1990, ce qui est loin des attentes de l'UE. Des analystes ont estimé que les deux parties devraient faire de nouveaux marchandages lors de la réunion de Copenhague.
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