Le problème est combien d'argent et quelles technologies spéciales sont nécessaires, et quel genre de mécanisme devra être mis en place pour faciliter le processus, a souligné M. Xie.
Les négociations sur cette question ont eu lieu pendant des années, mais jusqu'à maintenant, les pays développés n'ont pas pris d'engagement substantiel ni fait d'action pratique. Cette conférence ne doit pas se solder par des engagements creux des pays développés, qui ne peuvent pas les tenir comme auparavant.
M. Xie a affirmé que le point final est que les pays développés espèrent actuellement que leurs homologues en développement font des engagements sur la réduction des émissions ou prennent des actions qui soient "mesurables, communicables et vérifiables".
Pourtant, selon la feuille de route de Bali, les mesures prises par les pays développés pour la réduction des émissions doivent être "mesurables, communicables et vérifiables", alors que les efforts des PVD vers un développement durable doivent faire l'objet de soutien d'une manière "mesurable, communicable et vérifiable" en termes de technologie, de financement et de capacité.
"La position de la Chine sur cette question est très claire -- la feuille de route de Bali doit être complètement respectée", a déclaré M. Xie. Par conséquent, il n'est pas nécessaire que les actions volontaires sur la réduction des émissions prises par les pays en voie de développement soient "mesurables, communicables et vérifiables".
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