Le Premier ministre belge Herman Van Rompuy et la commissaire européenne au Commerce, Catherine Ashton
Ce sommet extraordinaire de l'UE a été convoquée par la présidence suédoise de l'UE. L'objectif de cette dernière est de décrocher un accord politique qui sera ensuite formalisé par procédure écrite une fois que le traité de Lisbonne sera entré en vigueur le 1er décembre.
Avant le sommet, M. Reinfeldt avait mené plusieurs jours d'intenses consultations téléphoniques avec ses confrères pour tenter d'accorder au maximum les violons et constituer une "short list" de candidats.
Le problème était que la liste s'est plutôt allongée et que la présidence se retrouvait avec davantage de noms que de postes à offrir.
Le Premier ministre belge Herman Van Rompuy faisait figure de favori pour le poste de président, mais c'était seulement après que la Grande-Bretagne eut retiré son soutien à la candidature de son ancien Premier ministre Tony Blair que les chances de M. Van Rompuy ont été beaucoup renforcées.
Il y avait encore d'autres prétendants à cette fonction : le Premier ministre néerlandais Jan-Peter Balkenende, son homologue luxembourgeois Jean-Claude Juncker et l'ex-présidente lettone Vaira Vike-Freiberga.
De son côté, le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini a défendu la candidature de l'ancien chef de la diplomatie italienne Massimo d'Alema pour le poste de haut représentant pour les affaires étrangères.
Les chances de Mme Ashton de devenir le premier haut représentant ont été renforcées après que la candidature de Tony Blair au poste de président permanent eut été retiré. Mme Ashton a été proposée par les dirigeants socialistes de l'UE pour le poste de haut représentant.
Selon le plan prévu, les trois nouveaux hauts responsables désignées de l'UE, qui auront un impact important sur la politique européenne, prennent leurs fonctions lorsque le Traité de Lisbonne entrera en vigueur le 1er décembre.
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