1) Renforcer et améliorer le contrôle macroéconomique, assurer un développement économique régulier et rapide

Nous avons attaché une réelle importance à un contrôle macroéconomique plus prévoyant, précis et efficace, tout en nous efforçant de régler les contradictions aiguës qui grevaient notre économie. Depuis ces dernières années, dans le but de s'attaquer aux problèmes concernant le manque de stabilité, d'harmonie et de continuité qui s'étaient fait jour dans le développement économique, tels que l'augmentation exagérée des investissements en capital fixe, l'ampleur excessive de l'offre monétaire et des crédits bancaires, l'excédent énorme de la balance commerciale et la faiblesse des infrastructures agricoles, nous avons veillé à établir un contrôle sévère sur les terrains à bâtir et sur les crédits bancaires, à élever les conditions d'accès à ces marchés, à réajuster en temps opportun les politiques financière et monétaire, à perfectionner les politiques en matière industrielle et foncière, à redresser la structure économique, à renforcer les maillons faibles et à réguler le fonctionnement de l'économie. Nous avons réajusté plusieurs fois, en temps utile et en fonction de la conjoncture économique, les taux de réserve obligatoire et les taux d'intérêt de référence sur les dépôts et les prêts des établissements financiers. Nous avons supprimé ou abaissé les détaxes sur les produits dont la fabrication nécessite une haute consommation d'énergie, entraîne une forte émission de matières polluantes ou se trouve alimentée par des ressources naturelles. Ces mesures de contrôle macroéconomique ont enregistré des succès remarquables et durant les cinq années consécutives, notre économie a pu se développer d'une façon équilibrée et rapide, au lieu de se laisser emporter par des fluctuations importantes.

Ayant commencé par la consolidation des infrastructures de l'agriculture et en mettant au centre de nos préoccupations l'accroissement de la production céréalière et des revenus des paysans, nous avons adopté une série de mesures importantes en matière de système, de politique et d'investissement. Nous avons supprimé dans l'ensemble du pays l'impôt agricole, l'impôt sur l'élevage et la taxe sur les produits agricoles spéciaux, ce qui a permis d'alléger chaque année de 133,5 milliards de yuans les charges fiscales des paysans. En même temps, nous avons établi un système de subventions agricoles permettant d'accorder aux paysans des subventions directes pour la culture de céréales, des subventions spéciales pour la culture de variétés de qualité, d'autres subventions pour l'achat de matériel agricole ainsi que des subventions générales pour l'acquisition de moyens de production agricole. Nous avons accordé des primes et des allocations aux grands districts producteurs de céréales et aux districts aux prises avec des difficultés financières. Les crédits consacrés au développement de l'agriculture et des régions rurales ont été fortement augmentés : Durant ces cinq dernières années, les finances centrales ont alloué au total une somme de 1 600 milliards de yuans en faveur de la production agricole, du développement des régions rurales et de l'aide aux paysans ; sur cette somme, 300 milliards de yuans ont été affectés à la construction d'infrastructures dans les régions rurales. Les finances locales y ont, elles aussi, augmenté sensiblement leur contribution. Au cours des cinq années écoulées, la superficie d'irrigation à faible consommation d'eau a été étendue de 6,667 millions d'hectares et le nombre de foyers ruraux utilisant le méthane a progressé de 16,5 millions. Parallèlement, on a construit ou rénové 1,3 million de kilomètres de routes de campagne et permis à 97,48 millions de ruraux d'avoir accès à l'eau potable. De plus, des réseaux importants de prévention et de contrôle des épizooties ont été créés, permettant d'enrayer la propagation de la grippe aviaire virulente et d'autres maladies épidémiques. Toutes ces mesures ont donné un véritable coup de fouet à l'ardeur productive des paysans et communiqué une forte impulsion à l'édification d'une nouvelle ruralité socialiste. Les régions rurales ont connu ainsi des changements historiques et des centaines de millions de paysans en éprouvent aujourd'hui une grande satisfaction. Le développement de l'agriculture a donc joué un rôle majeur dans la stabilité et le développement de l'économie et de la société.