L'organisation des Jeux olympiques de Beijing ne doit pas se limiter aux infrastructures mais elle doit se préoccuper de la qualité des services, ont déclaré le 10 mars Li Zhiqi, membre du Comité économique et financier de la Xème Assemblée nationale populaire (ANP) et député de l'ANP, Fan Zengsheng, conseiller du président du groupe international des affaires du port de Shanghai.
Li Zhuqi a précisé qu'il était inutile de gaspiller l'argent par les fenêtres pour cet événement.
Selon M. Fan Qizeng, l'organisation des JO de 2008 offre une opportunité aux Chinois de montrer leur bienveillance et leurs qualités au monde. Les fonctionnaires, les bénévoles et les chauffeurs de taxi vont représenter la vitrine de la tradition et la culture de ce pays plusieurs fois millénaire. Il faut donc redoubler d'efforts pour que tout le monde en prenne conscience et y mette du sien, a-t-il ajouté.
Le problème des transports est la priorité numéro 1 de Beijing, a expliqué M.Li, chiffres à l'appui : pendant la tenue des Jeux, pas moins de 10.000 athlètes participeront aux épreuves, de 20 à 30.000 journalistes couvriront cet événement et des milliers de visiteurs étrangers vont arriver en masse. D'après M.Li, cet afflux soudain constitue un vrai défi pour les transports et les infrastructures de la capitale chinoise.
Selon une enquête sur les transports de Beijing réalisée en 2006, Li Qizhu a conclu que la construction d'infrastructures de communication dans un délai aussi bref ne semble ni raisonnable ni économique. Il serait préférable de se concentrer sur la clarification des panneaux de signalisation, la position pragmatique des entrées et sorties des périphériques de la ville ou l'amélioration de l'état des routes pour les transports publics, etc.
Concernant la cérémonie d'ouverture des JO, Li Qizhu a insisté sur la nécessité de s'inspirer des JO d'Athènes qui ont réussi à combiner tradition et modernité sans tomber dans des dépenses excessives. Et d'ajouter qu'il est important de garder un oeil sur la contribution des Jeux. Ainsi, selon lui, même des contributeurs anonymes peuvent désigner des organisations qui assureront une utilisation propre des dons. « Les techniques de surveillance ne sont plus la question majeure. Ce qui compte, c'est notre résolution à les mettre en oeuvre », a-t-il conclu.
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