Zhu Yongxin est membre de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CPPC), maire adjoint de Suzhou, et professeur à l'Université de Suzhou. En dehors de ses fonctions politique et universitaire, M.Zhu consacre la plupart de son temps libre à promouvoir la « Nouvelle éducation ».
Lors d'une interview accordée le 2 mars à www.china.com.cn, M.Zhu nous a présenté ce projet qu'il a lancé en 2002 à Suzhou et dont l'objectif est de réformer l'éducation populaire et d'aider les adhérents au projet à s'épanouir et à s'accomplir. La « Nouvelle éducation » prend en compte 6 éléments majeurs : l'environnement de l'école, les récits écrits de professeurs et d'élèves, la collecte d'opinions extérieures, la formation à l'expression orale, l'optimisation des cours, et la création d'une zone numérique.
Ainsi, pour améliorer l'environnement scolaire, l'école va demander aux enseignants, voire aux parents, de lire les mêmes ouvrages que les élèves pour partager ensemble les mêmes expériences, le même langage, et le même mode de vie. Un moyen d'influencer la croissance des enfants et l'enseignement des professeurs, selon la « Nouvelle éducation ». Ce concept devrait être bénéfique aux conditions des élèves, au mode d'enseignement, et optimiser la voie de développement des écoles et enrichir les recherches scientifiques sur l'éducation.
Aujourd'hui, plus de 430 écoles (dont 100 à Suzhou) réparties dans les 24 provinces, villes et régions de la Chine et plus de 60.000 enseignants et environ 1,06 million d'élèves appliquent ce nouveau concept. Surnommée « Travaux du Nouvel espoir », la « Nouvelle éducation » va sans doute contribuer aux progrès et à la numérisation de l'éducation en Chine.
|