Israël menace d'annexer des territoires à Gaza tant que le Hamas n'aura pas libéré les otages
Israël annexera des territoires dans la bande de Gaza si le Hamas refuse de libérer les derniers otages, a averti vendredi le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.
"Si le Hamas persiste dans son refus de libérer les otages israéliens, il perdra de plus en plus de territoires qui seront annexés par Israël. Israël poursuivra l'opération avec une intensité croissante jusqu'à ce que les otages soient libérés", a-t-il dit dans un communiqué.
M. Katz a ajouté qu'il avait demandé à l'armée israélienne de s'emparer d'autres secteurs de la bande de Gaza, d'évacuer la population et d'étendre la zone de sécurité autour de l'enclave palestinienne afin de protéger les communautés israéliennes et les soldats grâce à un contrôle permanent de ce territoire par Israël.
"Nous intensifions les combats par des frappes aériennes, maritimes et terrestres et par l'extension des manœuvres terrestres jusqu'à ce que les otages soient libérés et que le Hamas soit vaincu, en utilisant tous les moyens de pression militaires et civils", a-t-il martelé.
Israël Katz a précisé que les méthodes comprendraient "l'évacuation de la population de Gaza vers le sud et la mise en œuvre du plan de transfert volontaire du président américain (Donald) Trump pour les habitants de Gaza", en référence à la proposition controversée de M. Trump, début février, de reloger ailleurs les habitants de l'enclave et de faire en sorte que les Etats-Unis en prennent le contrôle, ce qui a suscité de nombreuses critiques.
L'Etat hébreu a repris mardi ses frappes sur la bande de Gaza après l'échec de l'accord de cessez-le-feu conclu avec le Hamas le 19 janvier. Les troupes israéliennes ont ensuite lancé des opérations terrestres dans le sud, le nord et le centre de ce territoire.
Selon le bureau des médias de Gaza, dirigé par le Hamas, le bilan des nouvelles frappes israéliennes dans l'enclave s'élève à près de 600 morts, auxquels s'ajoutent plus de 1.000 blessés.
Jeudi, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré à la presse que M. Trump "soutenait pleinement" la nouvelle offensive terrestre et aérienne d'Israël dans la bande de Gaza.
