Pas de répit pour le Président chinois Hu Jintao à Londres. Il a aussi tenu des entretiens en tête-à-tête avec son homologue russe Dmitri Medvedev, avec le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy et avec le Premier Ministre britannique Gordon Brown. Le développement des relations bilatérales et la résolution de la crise financière mondiale ont été les sujets les plus abordés.

Au programme de la rencontre entre le Président chinois Hu Jintao et son homologue russe, Dmitry Medevev : le renforcement des relations bilatérales et la crise financière. C'était la 3ème fois que les deux hommes se voyaient en moins de 5 mois.

Hu Jintao a également appelé à une plus grande coopération pour surmonter les difficultés liées à l'état de l'économie mondiale. Il a déclaré que la Chine et la Russie avaient besoin de soutenir les réformes du système financier international.

Dmitry Medvedev a quant à lui déclaré que la Russie attendait la visite officielle du numéro 1 chinois en juin. Il a ajouté que la Russie travaillerait dur avec la Chine pour lutter contre la crise financière.

Le même jour, le Président chinois a discuté avec le Premier Ministre britannique Gordon Brown. Hu Jintao a répété que la communauté internationale faisait face à un défi de grande ampleur en s'efforçant de ranimer l'économie mondiale. Il a indiqué que tous les pays à travers le monde se trouvaient empêtrés de la même manière. Il a souligné la nécessité d'efforts conjoints pour sortir le navire de l'économie mondiale sain et sauf de la tempête.

Pour sa part, M. Brown a déclaré qu'il était convaincu, lui aussi, du besoin impérieux d'efforts conjoints entre les participants du sommet.

Lors de la rencontre avec son homologue français Nicolas Sarkozy,le Président chinois, Hu Jintao, a indiqué que la réunion signifiait un nouveau départ dans les relations bilatérales.

La Chine et la France ont aussi lancé simultanément un communiqué de presse par la voix de leurs ministres des Affaires Etrangères. Selon le document, la France réaffirme son soutien à la politique d'une seule Chine et déclare qu'elle ne soutiendra aucune forme d'indépendance du Tibet.

Les deux pays ont rappelé qu'ils devraient faire des efforts pour améliorer leur partenariat stratégique général. Ils ont aussi exprimé le souhait d'entretenir des contacts de haut niveau et d'organiser un dialogue stratégique à un moment opportun.