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Le 29 juin, la cérémonie de remise de la Médaille du 1er juillet s’est déroulée au Grand Palais du Peuple à Beijing. Liu Guijin, premier représentant spécial du gouvernement chinois pour les affaires africaines et ancien ambassadeur de Chine en Afrique du Sud, a été l’un des récipiendaires.
Liu Guijin reste plein d’énergie malgré ses 76 ans. Il a consacré toute sa vie à la diplomatie avec l’Afrique, creusant un sillon pendant près de 40 ans et restant avec détermination à son poste. Il avait plus de 60 ans quand il a assumé la fonction de premier représentant spécial du gouvernement chinois pour les affaires africaines, et à plus de 70 ans, il conserve toujours de l’énergie pour travailler à l’approfondissement de la coopération sino-africaine. « La première fois que j’ai mis le pied en Afrique, je suis tombé amoureux de ce sol fertile », a déclaré avec fierté Liu Guijin dans une interview.
La politique étrangère de la Chine est largement saluée en Afrique
Liu Guijin a été un intervenant, un témoin et un promoteur indispensable de l’approfondissement de l’amitié sino-africaine et du développement des relations sino-africaines. Il a activement travaillé à la mise en place du mécanisme du Forum de coopération Chine-Afrique, défendant fermement les intérêts de la Chine en Afrique ainsi que l’image internationale de son pays.
Les statistiques montrent que depuis la création du Forum de coopération Chine-Afrique en 2000, la coopération économique et commerciale sino-africaine a progressé à pas de géant. Des progrès significatifs ont été réalisés dans les échanges et la coopération entre la Chine et l’Afrique dans les domaines de la politique, de l’économie, du commerce, de la culture, de l’éducation, des sciences et technologies, et de la protection de l’environnement notamment. Le volume du commerce bilatéral et les investissements de la Chine en Afrique ont tous deux considérablement augmenté. En 2000, les investissements de la Chine en Afrique n’étaient que de quelques dizaines de millions de dollars et le volume du commerce bilatéral, que de 10,6 milliards de dollars. En 2010, ils atteignaient respectivement plus de 10 milliards de dollars et 124 milliards de dollars.
Les relations sino-africaines ne sont pas nées du jour au lendemain. Liu Guijin a raconté que dans les années 1970, lorsque des Chinois en costume et chaussures en cuir marchaient dans les rues d’Afrique, les habitants les prenaient pour des Japonais. A cette époque, peu de gens pensaient que les Chinois pouvaient aussi aller à l’étranger. Au cours des quelques années passées au poste d’ambassadeur de Chine en Afrique du Sud, un revirement s’est progressivement produit. Les sites touristiques et les panneaux de signalisation en Afrique du Sud sont écrits en chinois et en anglais. Et quand les touristes japonais se rendent en Afrique du Sud, les habitants commencent à les prendre pour des Chinois.
Liu Guijin a pris ses fonctions d’ambassadeur de Chine en Afrique du Sud en 2001, et en plus d’une section consulaire à l’ambassade à Pretoria avec quatre ou cinq membres du personnel, il y avait trois consulats généraux : à l’ambassade de Johannesburg, au Cap et à Durban. Chaque consulat possède un effectif d’une dizaine de personnes. De plus, la section consulaire de l’ambassade délivre chaque année un grand nombre de visas pour permettre aux Sud-Africains de faire des affaires et du tourisme en Chine.
Liu Guijin a souligné que les ambassades de Chine ont une caractéristique qui mérite d’être mentionnée : la Chine n’adopte pas la pratique des ambassades stationnées dans un grand pays qui font aussi office d’ambassades pour les petits pays. « Cela reflète également notre principe diplomatique : tous les pays, grands ou petits, riches ou pauvres, forts ou faibles, sont égaux. Par conséquent, la Chine a une ambassade et un ambassadeur dans chaque pays avec laquelle elle entretient des relations diplomatiques. »
Source:french.china.org.cn |