Un pilote d'hélicoptère de l'armée française a été mortellement blessé vendredi, lors de la première phase de l' opération Serval qui consiste à appuyer l'armée malienne à stopper l'avancée des groupes djihadistes vers le Sud du Mali, selon un communiqué du ministère français de la Défense.
L'intervention française a débuté vendredi après-midi par un raid héliporté dans la région de Konna, non loin de Mopti au centre du Mali. Au cours de cette mission conduite par des hélicoptères d'attaque Gazelle des forces spéciales, quatre véhicules des islamistes du nord du Mali ont été détruits, selon la même source.
Sur la demande du Mali, les troupes françaises ont lancé vendredi l'opération Servalées maliennes baptisée Serval qui "a pour but de mettre un coup d'arrêt brutal à l'avancée des groupes djihadistes vers le Sud du Mali et d'assurer la sécurité des 5 000 ressortissants français dans le pays", selon un autre communiqué du ministère français de la Défense.
Dans la nuit de vendredi à samedi, quatre Mirage 2000D de l'armée française ont effectué des frappes dans le Nord du Mali.
Par ailleurs, près de 200 militaires français son attendus à Bamako, en provenance du Tchad. En France, une compagnie du 2e régiment d'infanterie de marine devrait se rendre au Mali samedi.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé, samedi lors d'une conférence de presse, que des unités françaises ont été déployées à Bamako "pour contribuer à la protection de Bamako et pour assurer la sécurité de nos ressortissants".
Vendredi, la France a demandé au Conseil de sécurité de l'ONU " d'accélérer la mise en oeuvre de la résolution 2085", résolution présentée par la France et adoptée le 20 décembre dernier, qui autorise notamment le déploiement d'une force ouest-africaine de 3 300 militaires au Mali.
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