La crise de prise d'otages à Manille, capitale des Philippines, s'est terminée lundi soir par un assaut de la police contre le bus du tourisme où un ancien policier détenait 15 otages, le bilan s'élevant à 8 morts et 7 blessés, a-t-on appris de sources officielles.
Le preneur d'otages, un ancien inspecteur supérieur de la police renvoyé, identifié comme Rolando Mendoza, âgé de 55 asn et armé d'un M16, a ouvert le feu sur les otages, avant d'être abattu par la police.
Les blessés, dont un dans un état critique, ont été conduits dans Philippine General Hospital, Manila Doctors Hospital et Manila Hospital.
Au tatal, 21 touristes de Hong Kong se trouvaient dans le bus lorsqu'ils étaient surpris par un homme armé dans lundi matin. Ce dernier avait libéré plus tôt neuf otages dans l'après-midi. Il a exigé que les autorités le réintroduit dans la police.
Au bout de quelques heures de négociations avec la police, Mendoza a perdu la patience et a commencé à tirer sur les otages. La police a lancé l'assaut et abattu le kidnappeur.
La police a expliqué qu'elle avait été obligé d'agir après avoir été informé par le chauffeur du bus, qui a réussi à sortir du véhicule, que Mendoza avait ouvert le feu sur les otages.
Lundi soir, les membres de familles des touristes victimes de cet incident devaient se rendre aux Philippines à bord d'un avion affrété par les autorités de Hong Kong.
Les autorités de Hong Kong ont en même temps lancé une "alerte noire" contre les voyages aux Philippines. L'alerte noire est le plus haut niveau d'un système d'alerte sur les voyages.
Le gouvernement de Hong Kong a affirmé avoir demandé aux Conseil de l'industrie de tourisme d'adresser des messages aux groupes touristiques encore aux Philippines, leur demandant de rentrer à Hong Kong le plus tôt possible.
Il a aussi décidé que les drapeaux de la Région administrative spéciale de Hong Kong seront mis en berne.
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