[A A] |
par Lisa Carducci
Nous avons déjà abordé les sujets « papier » et « bambou ». Ces matériaux sont si populaires dans l’artisanat chinois que je me dois d’y revenir en les joignant l’un à l’autre cette fois.
Il y a bien une vingtaine d’années, je rendais visite à un poète chinois de Beijing. Dans son studio étaient disposés, sur une étagère, divers éventails que le fier propriétaire me montra un à un, comme de précieux trésors. C’est de lui que j’appris qu’on pouvait offrir un éventail à un ami ou à une personne admirée, éventail orné d’un poème ou d’un dessin original. Un éventail peint à la main par un artiste célèbre est considéré comme une œuvre d’art, et on ne l’utilise pas : il devient une pièce de collection.
À Rongbaozhai (autrefois la rue des Antiquaires, de Beijing), on peut acheter des « squelettes » d’éventail, sur lesquels on collera un papier de son choix, puis dessinera ou écrira à l’encre noire ou de couleur. On y vend aussi des éventails entièrement fabriqués.
Source:french.china.org.cn |