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Le charme de l'artisanat traditionnel chinois : des pieds à la tête (Partie 2)

French.china.org.cn | Mis à jour le 09. 03. 2017 | Mots clés : charme,artisanat,traditionnel,chinois

Parmi les très nombreuses coiffures du Guangxi, celle-ci se réalise à partir d'un tissage noir et blanc confectionné à la maison. C'est la marque du village de Bama reconnu pour la longévité de ses habitants, surtout les femmes. Plusieurs d'entre elles ont vécu sur trois siècles : fin du XIXe, tout le XXe, et une partie du XXIe. La plus âgée est décédée, dit-on, à 142 ans !

Avant la Libération, en 1949, les femmes comme Huang Magan perdaient leur prénom en se mariant. On les appelait par le nom de leur mari, en ajoutant « ma » qui signifie « mère ». Mais comme la même combinaison risquait de se répéter dans le village, on ajoutait encore le prénom de leur fils ou de leur fille pour les distinguer.

En Mongolie intérieure, les modèles de coiffes sont nombreux et très attrayants. J'étais surprise d'apprendre que la robe mongole élégante, dont la longueur arrive à la cheville, se porte obligatoirement avec des bottes de feutre brodées et un chapeau de couleur contrastante. Ainsi, mon préféré (photo) est celui que je porte avec ma robe de velours bourgogne aux accessoires argentés. Il faut dire que je n'ai pas eu beaucoup d'occasions de porter cette robe, si différente de la culture occidentale et même chinoise.

Au Gansu, en 1996, j'avais remarqué que les femmes salar musulmanes portaient un voile aux motifs de velours noir, brun ou vert foncé. Ce voile est confectionné selon la forme de la tête, avec une ouverture ovale pour la figure. On n'a donc pas besoin de l'enrouler ni de le fixer avec des pinces à cheveux. La figure de la femme qui le porte reste découverte; ce sont ses cheveux que cache le voile. Comme je n'avais personne pour me photographier, j'ai demandé à mon Bouddha de bronze de servir de modèle.

Les Yi du Yunnan ont plusieurs coiffures compliquées, qu'ils retiennent parfois au moyen de ces accessoires :

Sauriez-vous identifier l'unique « véritable Yi » sur cette photo ?

Je me suis fait démontrer trois fois la façon de « bâtir » cette architecture complexe, mais une fois de retour à Beijing, je n'ai jamais pu la répéter.

Regardez-bien ce vêtement en forme de tablier qui couvre la partie supérieure du corps; vous le reverrez le mois prochain.

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Source: french.china.org.cn

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