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Selon le Rapport 2013 du ministère du Commerce chinois sur l'évolution de l'investissement à l'étranger et de la coopération internationale, le marché africain revêt une importance de plus en plus notable dans les partenariats internationaux de la Chine, grâce à la mise en place d'une stratégie d'« internationalisation ». La Chine et l'Afrique attachent d'ailleurs beaucoup d'importance à leur partenariat et à leur coopération stratégique, et fournissent ainsi l'impulsion nécessaire au développement de leurs relations économiques et commerciales.
Au niveau gouvernemental, le Forum de coopération Chine-Afrique constitue la nouvelle plateforme de coopération entre la Chine et les pays africains, tandis que le Fonds de développement Chine-Afrique et les crédits spéciaux pour le développement des PME en Afrique créent de nombreuses opportunités et fournissent un soutien financier considérable aux entreprises chinoises en Afrique.
La Commission municipale du commerce de Beijing a toujours encouragé les entreprises de la ville à favoriser le concept de gestion internationale et à prendre l'initiative de repérer et de saisir les opportunités d'investissement en Afrique, tout en profitant de l'élan du développement économique africain. Par ailleurs, du point de vue de la « gestion administrative des services », les autorités commerciales de Beijing s'efforcent d'améliorer les services publics pour les investisseurs à l'étranger, en leur offrant des procédures administratives simplifiées, des services de consultation, des garanties politiques, des aides financières et une protection consulaire.
Dans le cadre du 12e Plan quinquennal du développement économique et social, la ville de Beijing entend approfondir ses travaux dans les domaines suivants :
1. Encourager les entreprises (publiques, privées, mixtes) à se développer en Afrique et offrir davantage de soutien aux entreprises multinationales compétentes qui présentent un avantage en termes de marque ou de marché au niveau de la coopération économique et technologique avec des partenaires africains.
2. En réponse aux exigences du gouvernement central, accélérer la réforme du système d'examen et d'approbation, de façon à ce que les entreprises ne soient plus obligées d'obtenir l'autorisation du gouvernement avant d'investir à l'étranger, mais qu'il leur suffise de remettre les déclarations nécessaires aux autorités compétentes.
3. Perfectionner le système de contrôle des risques et approfondir les études sur, entre autres, la politique, l'économie et les lois des pays africains, afin d'offrir aux investisseurs des informations complètes et exactes sur les marchés d'accueil, de mettre en place un système d'alerte et d'intervention d'urgence, et d'améliorer la protection des droits et intérêts des investisseurs à l'étranger.
4. Renforcer le rôle des aides financières et la coopération avec les établissements financiers, accélérer la construction du système de soutien financier pour les investisseurs à l'étranger, étendre les voies de financement pour ces investisseurs et renforcer les liens entre l'administration, les entreprises et les établissements bancaires, afin de contribuer au développement de l'investissement de Beijing en Afrique.
Source: french.china.org.cn |
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