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A l'approche du 50e anniversaire de l'établissement des relations entre la Chine et la France, l'ambassadeur de France en Chine Sylvie Bermann a affirmé, en marge d'un Forum financier et économique international qui s'est tenu récemment à Sanya (sud), que les relations sino-françaises et sino-européennes ont devant elles de belles perspectives de développement.
« Au début de l'année prochaine, nous allons commémorer les 50 ans de l'établissement des relations diplomatiques sino-françaises. Cela signifie que la France a eu raison de franchir ce pas il y a 50 ans, car elle est le premier grand pays occidental à avoir décidé de reconnaître la République populaire de Chine. Pleine de confiance dans l'avenir de la Chine, la France sait qu'elle a pris une bonne décision », a déclaré Mme Bermann.
Selon Sylvie Bermann, la publication par la Chine et l'UE il y a quelques semaines de l'Agenda stratégique de coopération Chine-UE 2020 montre que les deux parties sont pleinement confiantes dans l'avenir. L'année dernière, toujours affectée par les répercussions de la crise, l'UE mettait plutôt l'accent sur sa reconstruction interne pour sortir de la crise, et elle s'est à présent relevée. La situation actuelle nous permet de mieux coopérer avec la Chine.
Mme Bermann a rappelé que le président et le Premier ministre français se sont tous deux successivement rendus en Chine en 2013. Ils y ont abordé avec leurs homologues des questions économiques et financières et celle des investissements chinois en France. « La France accueille très favorablement les entreprises chinoises investissant dans le pays. Le président de la République française a invité des entrepreneurs privés chinois en France en juin 2013. Située au centre de l'Europe, la France entretien des relations étroites avec les autres pays européens, mais aussi avec l'Afrique et le Moyen-Orient. Ce sont des facteurs qui sont à prendre en compte lorsque l'on investit ».
L'Ambassadeur de France en Chine a d'ailleurs « vendu » son pays à plusieurs reprises lors du Forum : « La France est un pays innovant avec un niveau très élevé dans les domaines technologique et professionnel. Très expérimentés dans le domaine du nucléaire, avec un excellent niveau de sécurité, nous construisons actuellement la centrale nucléaire de Taishan, au Guangdong, qui sera parmi les plus sûres et les plus modernes au monde. Cela aidera sans doute la Chine dans sa quête d'un développement durable ».
Selon Ma She, directeur adjoint du département des affaires européennes du ministère chinois du Commerce, la Chine, la France et le monde ont tous trois connu des changements considérables depuis l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France il y a un demi-siècle. Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays est notamment passé de 140 millions de dollars en 1964 à 52 milliards aujourd'hui ; ce qui signifie que le volume commercial d'une journée en 2013 est supérieur à celui d'une année de l'époque.
« La coopération sino-française, en prenant un nouveau départ, voit apparaître de nouvelles opportunités », a souligné Ma She. Les entreprises françaises choisissant de se développer en Chine doivent bien étudier le marché chinois, tandis que les entreprises chinoises investissant en France et en Europe doivent résoudre la question de l'intégration. Au fond, investir n'est ni une question d'argent ni une question de puissance, mais une question de culture et d'intégration ».
M. Ma estime également que les coopérations sino-française et sino-européenne recèlent un formidable potentiel et qu'elles ont de nombreuses opportunités à saisir. Selon lui, l'accord sur les investissements sino-européens, sur lequel la Chine et l'UE entameront bientôt des négociations, est un événement historique de la coopération sino-européenne. Toutefois, il est essentiel que la Chine et l'Europe gèrent avec soin leurs frictions et différends commerciaux.
Source: french.china.org.cn |
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