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La mode chinoise : vers un avenir radieux

French.china.org.cn | Mis à jour le 04. 07. 2013 | Mots clés : mode; chine; Peng Liyuan; première dame;

La première dame de Chine, Peng Liyuan, a insufflé un nouvel élan aux marques de vêtements chinoises. D'ailleurs, ce phénomène a fait gonfler le prix des actions dans les bourses. Certains prédisent même que la première dame, en se parant de somptueuses tenues, allait provoquer le réveil des marques du pays. Alors, info ou intox ?

Se faire une place sur le marché

L'industrie vestimentaire en Chine a débuté par la confection d'habits. Ces trente dernières années, la Chine, bénéficiant d'une main-d'œuvre à faible coût, est devenue le premier fabricant de vêtements au monde. Cependant, le secteur textile chinois, maillon le plus faible de la chaîne mondiale en termes de valeur ajoutée, a subi les répercutions de la crise financière qui a frappé l'Europe et les États-Unis. Un millier d'usines dans le Sud de Chine ont été contraintes de fermer. Par ailleurs, au fil de la croissance économique chinoise, le prix de la main-d'œuvre en Chine a relativement augmenté : l'industrie a pris conscience qu'il est urgent de suivre une autre voie de développement.

Cependant, presque toutes les grandes marques internationales sont déjà entrées dans le marché chinois. Notamment celles comme H&M et Zara, qui captent les jeunes consommateurs chinois grâce à leurs collections fréquemment renouvelées, leurs grands magasins et le fort soutien financier dont elles bénéficient.

Tang Jianxi, directeur général du groupe Zoesun, qui fournit aux boutiques des services de design et de planification marketing, a expliqué : « Les marques nationales ne jouissent pas de la même réputation que les marques étrangères, et les vêtements qu'elles proposent ne sont pas toujours en vogue. En outre, avec la flambée de l'immobilier ces dernières années, les coûts ont grimpé, poussant de nombreuses marques chinoises à réduire leur envergure, voire à se reconvertir dans un autre domaine. »

D'ailleurs, le nombre réduit d'exposants présents cette année à la Foire internationale du vêtement et des accessoires de Chine confirme bien les dires de Tang Jianxi. Selon lui, l'effet « première dame » permettra un rebond dans le secteur du textile chinois, mais n'en changera pas fondamentalement l'environnement industriel.

Tang Xiaotang, vendeur de vêtements à Guangzhou, a déclaré : « Bien que la première dame ait réussi à influencer les cours de la Bourse pour l'industrie textile chinoise, très peu d'investisseurs décident de placer leur argent dans ce secteur. » D'après lui, sur le marché intérieur, il n'existe pas encore d'investisseur en capital risque qui injecte directement des capitaux aux marques chinoises, tandis qu'à l'étranger, ce processus a aidé un certain nombre de marques à développer leur image.

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Source: french.china.org.cn

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