Un ou deux établissements ont mis fin à leurs programmes de stages chez Foxconn à la suite des articles parus dans les médias et sous la pression du public, dit-elle, mais son institut n'envisage pas de suivre leur exemple et a même puni les étudiants qui ont essayé de quitter l'usine.
Peur d'une vengeance
Yu Fangqiang, directeur général de Tianxiagong, une organisation non gouvernementale de Nanjing qui se spécialise dans la défense des politiques en matière de questions sociales, a dit que son organisation voulait aider les étudiants à poursuivre leurs établissements en justice.
Mais certains ont refusé de peur que leur établissement ne se venge en leur refusant leur diplôme de fin d'études, a-t-il dit.
Selon la Radio nationale chinoise, des professeurs des établissements locaux ont reconnu avoir suspendu les cours pour un mois ou deux. Selon eux, les stages sont une exigence obligatoire pour les étudiants, « qui peuvent ainsi faire l'expérience des conditions de travail et améliorer leurs capacités personnelles », disait-on.
Le Bureau de l'éducation de Huai'an a déclaré être au courant que de tels programmes de stages avaient lieu pendant les vacances d'été, mais ne pas savoir que les établissements les avaient poursuivis pendant le nouveau semestre.
Un responsable a, sous couvert d'anonymat, dit qu'il était courant d'envoyer des étudiants dans des entreprises et usines renommées, car cela aide les entreprises et élargit les horizons des étudiants, a-t-il dit.
« Il est difficile pour les étudiants de trouver des emplois dans leur domaine précis de spécialisation. Ils sont donc encouragés à aller faire un stage en usine pour en apprendre plus sur la société », a-t-il dit.
Cependant, l'avocat Wu Dong a dit que cette pratique constituait une violation des lois sur l'enseignement supérieur et sur le travail, et que les établissements scolaires et les autorités responsables de l'éducation et des droits des travailleurs, tout comme Foxconn, pourraient faire l'objet de poursuites.
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