La Chine a émis le souhait mercredi que la prochaine conférence de Durban sur le changement climatique appliquerait le principe de "responsabilité commune mais différenciée".
Lors d'une conférence de presse, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Liu Weimin a déclaré que la réunion de Durban devait prendre pour base que, malgré le fait que le monde est uni dans ses efforts pour contrôler le changement climatique, les objectifs doivent varier en fonction du niveau de développement de chaque pays. Il a ajouté que la conférence devait adhérer à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et au Protocole de Kyoto.
Le porte-parole a appelé la conférence à quantifier avec précision les réductions des émissions attendues des pays développés au cours de la deuxième période d'engagement du protocole.
La Chine soutient que la conférence de Durban doit définir les engagements de réduction des émissions dans le cadre de la CCNUCC pour les pays industrialisés n'ayant pas ratifié le Protocole de Kyoto, a expliqué M. Liu, ajoutant que ces engagements devaient être comparables à ceux des pays développés ayant rejoint le protocole.
Il a demandé à ce que les nations précisent les modes de financement et de mise en place des efforts de réduction des émissions et à ce que les moyens de mesure des avancées des pays développés et en développement soient transparents et vérifiables.
M. Liu a espéré que les nations en développement pourraient prendre des engagements indépendants de réduction des émissions lorsqu'elles recevraient des soutiens techniques et financiers.
La Chine espère que tous les pays mettront en oeuvre avec sérieux leurs engagements d'ici 2020 et prendront des mesures additionnelles de réduction des émissions après 2015, a-t-il indiqué.
La conférence se déroulera fin novembre dans la ville de Durban, en Afrique du Sud. Elle réunira les délégués de près de 200 gouvernements afin de négocier les actions à prendre face au changement climatique. |