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Vingt ans d'investissements dans le programme spatial habité de Chine

Le programme spatial habité de Chine a coûté vingt milliards de yuans dans la première phase allant du démarrage du programme en 1992 au lancement du vaisseau spatial Shenzhou-VI en 2005, et quinze milliards de yuans dans la deuxième phase de 2005 à aujourd'hui, selon les données du Bureau du programme spatial habité de Chine.

Les dépenses chinoises dans le programme spatial habité pendant 20 ans sont inférieures aux investissements des États-Unis dans ce domaine pendant une année, a indiqué Zhou Jianping, concepteur en chef du programme spatial habité, à l'agence Xinhua avant le lancement du vaisseau spatial Shenzhou-VIII. Ces dernières années, le budget annuel de la NASA est de 17 à 18 milliards de dollars, alors que la Russie augmente ses investissements et l'Europe et le Japon maintiennent un développement régulier.

« En effet, c'est par rapport au passé que notre programme s'est rapidement développé », a indiqué M. Zhou. « Actuellement, au niveau des agrégats économiques, la Chine se classe deuxième au monde. Si l'on considère le programme spatial comme un système industriel, il est normal de maintenir un développement simultané avec l'économie nationale ».

Le programme spatial habité de Chine partant de zéro suit toujours un principe : dépenser moins d'argent pour plus de travail, ce qui est aussi l'une des caractéristiques importantes du secteur spatial du pays.

« Bien que le programme spatial habité de Chine ait commencé tard, il a réalisé plusieurs grands bonds en avant. Cela a réduit considérablement les dépenses », a indiqué Zhang Bainan, concepteur en chef du système du vaisseau spatial habité et du laboratoire spatial de Chine.

« Le navire spatial Shenzhou est à multi-usages. Son module orbital peut servir à la fois de cabine de vie et d'expérimentation en orbite. À la différence d'autres pays qui ont rejeté les modules orbitaux, après l'atterrissage de la cabine de retour du vaisseau spatial Shenzhou de Chine, notre module orbital peut rester en orbite pour des explorations spatiales et des essais technologiques », a souligné M. Zhang.

Le programme de cet amarrage spatial réalisé le 3 novembre comprend aussi des innovations. Les États-Unis et la Russie ont dû lancer deux navires spatiaux pour un amarrage, tandis que le module Tiangong-1 fabriqué par la Chine s'amarrera respectivement à trois vaisseaux. La diminution de deux lancements permet de réduire considérablement le coût.

En outre, le module Tiangong-1 lui-même peut servir de laboratoire pour les essais spatiaux.

La modalité d'amarrage « N +1 » représente aussi la caractéristique du programme spatial habité de Chine : moins d'argent pour plus de travail, à haute efficacité, a indiqué M. Zhou.

french.china.org.cn     2011/11/03

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