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Le Parlement français adopte le plan de sauvetage de la Grèce

Le Sénat, chambre haute du Parlement français, a approuvé jeudi le projet de loi de finances rectificative pour 2011 qui comprend la nouvelle aide à la Grèce et le plan de rigueur.

Ce projet de loi avait été adopté mercredi par l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français.

Il s'agit d'un "collectif budgétaire (...) qui a deux volet : un plan de sauvetage de la Grèce et de renforcement de la zone euro et puis un plan de réduction des déficits", a précisé la ministre française du Budget et porte-parole du gouvernement, Valérie Pécresse.

La France est devenue ainsi le premier pays européen à valider le plan de sauvetage en faveur de la Grèce, plan qui prévoit une aide de 159 milliards d'euros.

Ce plan de sauvetage avait été adopté le 21 juillet par les dirigeants de la zone euro à l'issue d'un sommet à Bruxelles, sur fond d'une turbulence dans les marchés financiers, où les investisseurs craignent un défaut de paiement de la Grèce.

Mais selon Jérôme Cahuzac, président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, le nouveau plan de sauvetage ne serait pas mis oeuvre à partir de janvier prochain.

"Dans le meilleur des cas, il sa mettra en oeuvre début janvier, car certains des signataires de cet accord du 21 juillet à Bruxelles tardent à le mettre en oeuvre quand d'autres demandent des garanties spécifiques, ne se contentant pas de la signature de la Grèce", a dit M. Cahuzac, faisant allusion à la Finlande, qui cherche à une garantie bilatérale avec Athènes.

Le nouveau plan de sauvetage de la Grèce aura comme " conséquence indirecte" pour la France une augmentation de son endettement d'environ 15 milliards d'euros d'ici à 2014, avait déclaré le Premier ministre français François Fillon.

Quant au plan de rigueur, qui prévoit des économies de 12 millliards d'euros d'ici 2012, Mme Pécresse a souligné qu'il constituait un "stabilisateur", en cette "période de forte turbulence économique".

Pour Mme Pécresse, il est impératif de "tenir nos engagements de réduction des déficits à 5,7% du PIB cette année, 4,5% l'année prochaine, 3% en 2013".

Agence de presse Xinhua     2011/09/09

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