Le New York Times révèle les doutes importants du bureau du procureur de New York concernant la crédibilité de la femme de chambre qui accuse Dominique Strauss-Kahn de viol. La justice américaine la soupçonne désormais d'être impliquée dans des activités criminelles, notamment trafic de stupéfiants et blanchiment d'argent.

La jeune femme aurait discuté au téléphone avec un détenu de « l'intérêt de poursuivre les accusations » contre DSK. Cette personne condamnée pour trafic de marijuana aurait par le passé viré d'importantes sommes d'argent sur le compte de la femme de chambre.

Le quotidien cite ainsi deux enquêteurs persuadés que la plaignante leur a menti depuis le début de l'affaire. Selon ces policiers, il est indéniable qu'il y a eu relation sexuelle entre la jeune femme et l'homme politique français, mais le bureau du procureur ne croit plus en sa version des faits.

L'ex-directeur du FMI comparaît aujourd'hui devant la justice et pourrait être libéré de son assignation à résidence. Il serait alors libre de voyager sur le territoire américain, mais le juge conserverait son passeport.

Le procureur pourrait réduire les charges à l'encontre de l'accusé pour ne retenir qu'un simple délit, mais il est plus que probable que les avocats de DSK plaident pour une relaxe totale de leur client.