Nur Bekri, président de la région autonome ouïgoure du Xinjiang, a déclaré mardi qu'il n'existait ni de procès secret ni de contrôle d'Internet au Xinjiang, près de deux ans après l'émeute meurtrière qui a frappé Urumqi, la capitale régionale.
"Toute personne qui viole les lois chinoises doit être poursuivie en justice et jugée publiquement, mais ses droits légitimes doivent être protégés," a affirmé Nur Bekri, qui se trouve à Beijing pour la session annuelle parlementaire.
Il a indiqué que la Chine était un Etat de droit.
"Il n'y a pas de procès secret ni à huis clos au Xinjiang," a-t-il déclaré devant les journalistes.
L'accès à Internet a été coupé pendant dix mois dans la région, suite à l'émeute du 5 juillet 2009 à Urumqi, qui a fait 197 morts et plus de 1 700 blessés.
"L'accès à Internet a été rétabli le 16 mai 2010 sur fond d'amélioration de la situation sociale et des nombreux appels des utilisateurs d'Internet," a fait savoir Nur Bekri.
"La première action du secrétaire du Comité régional du Parti communiste chinois pour le Xinjiang, Zhang Chunxian, a été de rétablir l'accès à Internet, ce qui est un moyen efficace pour connaître l'opinion publique et améliorer notre travail," a-t-il ajouté.
Zhang Chunxian a été nommé secrétaire du Comité régional du Parti communiste chinois pour le Xinjian en avril 2010, remplaçant Wang Lequan.
"Il n'existe pas de contrôle d'Internet actuellement au Xinjiang," a noté Nur Bekri. |