Les pays membres de la Banque mondiale sont parvenus dimanche à un accord pour augmenter le droit de vote aux pays émergeants et en voie de développement, selon lequel la Chine a vu son droit de vote de la Chine passer de 2,77% à 4,42% et à la 3ème place au sein de l'institution financière internationale.
La Banque mondiale a approuvé une augmentation de 3,13% du droit de vote aux pays en développement, le portant à 47,19%.
"Cette augmentation s'inscrit dans l'engagement du Comité de développement pris en octobre 2009 à Istanbul pour générer une hausse significative d'au moins 3 points de pourcentage" du doit de vote des pays en développement, indique une déclaration de la Banque mondiale.
Après la première phase des réformes décidées en 2008, ls pays en développement occupe une part de 44% dans la Banque mondiale.
Lors du sommet du G20 tenu en septembre 2009 à Pittsburgh aux Etats-Unis et de la réunion du Comité de développement en octobre 2009 à Istanbul, les actionnaires de la Banque mondiale ont convenu d'augmenter le droit de vote d'au moins 47% des pays en développement et en transition.
Le président de la Banque mondiale Robert Zoellick a souligné jeudi que la banque se trouve à un point tournant et que les actionnaires doivent respecteur leur engagement en augmentant les droits de vote des pays en développement dans l'organisation financière internationale.
Le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner a affirmé dimanche que "la nouvelle formule réflètera mieux le poids des pays en développement et en transition dans l'économie mondiale, en protégeant les voix des plus petits et pauvres pays".
Les Etats-Unis demeurent au premier rang en ce qui concerne le droit de vote avec une part de 16,4%, suivis du Japon (7,9%). |