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Le FAB a donné lieu aux libres échanges d'opinions sur le taux de change du RMB

 

Les personnalités issues des milieux de la politique, des études théoriques et des entreprises ont profité du Forum asiatique de Bo'ao pour échanger leurs opinions sur le taux de change du RMB, sur lequel des parlementaires et des sénateurs américains voulaient impérieusement imposer une réévaluation.

La Chine est un pays de pleine souveraineté et possède la pleine autonomie de décider du taux de change de sa devise, a avoué Henry Paulson, ancien secrétaire au trésor des États-Unis. Pour lui, un système flexible du taux de change du RMB est favorable à la croissance harmonieuse de l'économie chinoise, à la maîtrise de l'inflation et des bulles des actifs, ainsi qu'à la meilleure distribution sociale des fortunes issues de la croissance économique.

Les débats simples sur la réévaluation du RMB ne présentent pas de sens importants, a signalé Xue Yi, président du conseil d'administration de la bourse financière de Taïwan. Le principe d'évaluation du taux de change d'une monnaie est de garantir la croissance des fortunes nationale et populaire du pays, a noté M. Xue en citant des extraits de La richesse des nations (The Wealth of Nations) d'Adam Smith.

Un système flexible et souple du taux de change est destiné à l'auto-régulation de ce dernier par le marché en fonction de l'évolution de l'économie. Ceci contribue à la stabilité macroéconomique, à éviter l'inflation et les bulles des actifs, et à l'équilibre de la balance commerciale internationale, a indiqué Hu Zuliu, ancien directeur général de Goldman Sachs en Chine. Pour lui, la valeur du RMB est effectivement sous-évaluée, mais c'est simplifier le problème que d'aborder seulement la réévaluation de la monnaie, d'autant plus que ce n'est pas la clé de la problématique commerciale globale. Aucun régime de taux de change n'est parfait dans le monde, il convient, pour fixer la politique du taux de change, de suivre le principe de maximisation du profit national, a-t-il conclu.

Quant au soi-disant lien causal entre le taux de change du RMB et les frictions commerciales internationales, Long Yongtu, secrétaire en chef du FAB, a indiqué qu'il conviendrait d'éviter de politiser les frictions commerciales, et de les régler à partir d'une attitude professionnelle et au travers de la négociation et du dialogue.

french.china.org.cn     2010/04/12

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