Réduction de la pauvreté et réalisation d'une vie moyennement aisée pour les habitants
Le paysan Su Bingzhong d'un village de la province du Sichuan (sud-ouest) a vécu dans trois "maisons". La première, dans les années 80, était une chaumière de deux pièces abritant toute la famille. Dans les années 90, la famille a emménagé dans une maison au toit de tuiles capable de résister aux pluies. Maintenant, Su Bingzhong est content de sa troisième maison, un villa équipé de toutes sortes d'appareils électroménagers.
Au cours des 60 années qui ont suivi la fondation de la Chine nouvelle, le peuple chinois est parvenu non seulement à sortir de la pauvreté, à avoir de quoi se nourrir et s'habiller, mais aussi à connaître une vie relativement aisée, dans l'ensemble.
Aussi bien les habitants urbains que les ruraux ont connu une forte croissance de leurs revenus. Les revenus disponibles annuels des habitants des zones urbaines ont augmenté de moins de 100 yuans en 1949 à 15 781 yuans en 2008, soit une hausse annuelle de 5,2% en moyenne. Les revenus nets des habitants ruraux sont passés de 44 yuans en 1949 à 4 761 yuans en 2008.
L'épargne des Chinois a été multipliée par 25 000 depuis 1952 pour passer de 860 millions de yuans à 21 800 milliards de yuans à la fin 2008. L'épargne par habitant est passé de 1,6 yuan à 16 407 yuans pendant cette période.
Un système d'assurance sociale a été établi et perfectionné dans les zones urbaines et son application progresse actuellement de façon satisfaisante dans les zones rurales. A la fin 2008, le nombre de personnes participant au système d'assurance sociale atteignait 218,91 millions dans les zones urbaines, en hausse de 161,81 millions par rapport à 1989. Dans les zones rurales, 2 729 districts ont pris part à un nouveau système médical sur une base coopérative, représentant 91,5% du total de tous les districts du pays. En 2008, 23,35 millions d'urbains et 43,06 millions de ruraux étaient bénéficiaires d'un système de niveau de vie minimum garanti par le gouvernement.
Avant la fondation de la Chine Nouvelle, les dépenses des urbains pour la nourriture et l'habillement représentaient 80% du total des dépenses et la proportion augmentait jusqu'à plus de 90% chez les ruraux. En 2008, l'indice Engel est tombé à 37,9% et à 43,7% respectivement pour les urbains et les ruraux chinois. Si l'on prend les normes de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, la structure et le niveau de consommation des habitants urbains de la Chine correspondent déjà au type "riche" et au niveau "relativement aisé" chez les habitants ruraux.
|