Des diplomates en poste en Chine et représentant 26 pays et régions ont entamé lundi une visite de cinq jours dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest), sur l'invitation du gouvernement régional, un mois après les émeutes qui ont fait 197 morts à Urumqi, la capitale régionale.
Grâce à cette visite, ces diplomates devraient acquérir une meilleure connaissance du développement du Xinjiang depuis les dernières décennies dans divers domaines.
Ces diplomates appartiennent aux représentations du Koweït, de l'Egypte, de l'Arabie saoudite, du Pakistan, de la Syrie, de la Turquie, de l'Afghanistan, de la Suède, de l'Australie, des Etats-Unis ainsi que d'autres pays et régions.
"Cette visite est pour nous l'occasion d'exprimer notre soutien et notre amitié au peuple du Xinjiang après les récents incidents et notre sentiment sur la manière dont le Xinjiang a réglé ce problème", a déclaré Nolama Ta Ama, ambassadeur du Togo en Chine, lors de sa rencontre avec Nur Berkri, gouverneur du Xinjiang.
Le gouvernement central chinois et le gouvernement local du Xinjiang ont fait preuve d'une grande retenue lors de ces événements et ont pris des mesures efficaces pour arrêter les violences, a souligné Nolama Ta Ama qui était à la tête du groupe de diplomates.
Il a fait remarquer que la violence ne pouvait qu'intensifier les conflits mais ne pouvait résoudre aucun problème.
"Aucun gouvernement dans le monde ne tolérera les "trois forces malfaisantes" et l'adhésion à la politique d'une seule Chine est dans les intérêts de toutes les nations", a-t-il souligné.
"Par cette visite, nous souhaitons pouvoir apprendre davantage sur la vérité de ces incidents", a-t-il ajouté.
Nur Berkri a présenté aux invités le développement du Xinjiang au cours des dernières décennies et il a souligné que le développement rapide de la région était dû au fort soutien du gouvernement central.
Il a indiqué que les émeutes du 5 juillet avaient fait 197 morts et plus de 1 600 blessés, mais n'avaient impliqué que très peu d'émeutiers violents qui ne pouvaient représenter ni la population du Xinjiang ni les musulmans.
"Personne appartenant à des milieux religieux n'a participé aux violences", a-t-il poursuivi. "la violence n'est autorisée dans aucune nation souveraine respectant la loi", a conclu le gouverneur. |