En 1978, la Chine a mis en application une politique de réforme et d'ouverture. Le développement scientifique et technique s'est ainsi orienté vers le changement qualitatif. Depuis lors, s'est implantée en Chine l'idée stratégique selon laquelle « les sciences et techniques constituent la première force productive ». D'où le commencement de l'organisation et de la mise à exécution des travaux de « prise de bastions scientifiques et technologiques » et la constitution d'un système favorable au développement scientifique et technique et à la formation du personnel. M. Wan Gang, vice-président du Comité national de la CCPPC, président du Comité central de Zhi Gong Dang de Chine et ministre des Sciences et Technologies, est l'un des milliers de représentants de ces personnes remarquables apparues au cours de la réforme et de l'ouverture.

Il est sorti de l'Institut de sylviculture de Chine du Nord-est en 1978 et a obtenu un mastère en mécanique expérimental à l'Université Tongji. En 1985, il bénéficie d'une bourse d'études accordée par la Banque mondiale pour faire son doctorat en Allemagne. En 1991, il part travailler dans la société automobile Audi. En 2000, il revient en Chine pour travailler à l'Université Tongji comme professeur, directeur de thèses et directeur du Centre d'ingénierie de véhicules à nouvelles sources d'énergie. Plus tard, il est nommé ministre des Sciences et Technologies et élu vice-président du Comité national de la CCPPC.

« En tant que scientifique de la nouvelle génération », déclare M. Wan, « nous avons grandi à la lumière de la politique de réforme et d'ouverture. Depuis 30 ans, nous avons vécu des changements considérables, amenés par le développement scientifique et technique de notre pays. »