Malgré les persuasions de la Chine, le président français Nicolas Sarkozy a insisté pour rencontrer samedi le dalaï lama, qui effectue une tournée en Europe.
Ce développement est en effet un acte malavisé qui porte atteinte non seulement au sentiment du peuple chinois, mais nuisent également aux relations sino-françaises.
Le dalaï lama se livre depuis longtemps aux activités visant à diviser la Chine. Le gouvernement et le peuple chinois s'opposent fermement à toute activité de diviser la Chine, sous quelle forme que ce soit. Ils sont également fermement opposés à tout contact par des leaders étrangers avec le dalaï lama.
Le problème du Tibet fait partie de la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Chine et concerne les intérêts essentiels de la Chine.
La partie française a pourtant fait fi de la grave inquiétude de la Chine et de la situation générale des relations sino- françaises, et adopté une approche opportuniste, légère et myope dans le traitement du problème du Tibet.
Comme l'indique le journal britannique Financial Times, Sarkozy veut maintenir le dialogue avec la Chine au niveau économique et commercial, mais estime que cela ne peut pas l'empêcher de se mêler dans le problème du Tibet.
Au cours de sa visite en Chine en août dernier, Sarkozy a déclaré que la France considère toujours la Chine comme un important partenaire stratégique depuis l'époque du général Charles de Gaulle. Il s'est dit aussi prêt à renforcer les relations entre les deux pays.
Ce que fait la partie française actuellement rend ces engagements peu convaincants.
A force de vision et de courage, le général de Gaulle a ouvert la porte des relations amicales entre la France et la Chine il y a 44 ans, faisant la France le premier des pays occidentaux à établir des relations diplomatiques avec la République populaire de Chine.
Le général de Gaulle a dit que sa décision était basée sous l'influence des faits et de la raison.
Depuis plus de cinq decennies, les relations sino-françaises se sont développées dans l'ensemble de manière saine. Elles ont été toutefois marquées par des revers occasionnels à cause de la tentative de la France de jouer la carte des droits de l'homme avec la Chine et de sa vente d'armes à Taiwan, acte à l'encontre des intérêts fondamentaux de la Chine.
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