"C'est vrai qu'il y a des mots blessants" (dans des reportages français sur le relais de la flamme olympique à Paris et les émeutes au Tibet), a avoué vendredi l'Ambassadeur de France en Chine Hervé Ladsous, ajoutant que "l'on peut le regretter".
Selon Ladsous, la presse française qui a une totale liberté d'expression emploie aussi souvent des mots négatifs concernant le président, le Premier ministre et le gouvernement français.
Il a dit qu'il était regrettable lors d'un point de presse vendredi après-midi que certains mots employés par des médias français aient blessé les sentiments du peuple chinois.
L'ambassadeur espère que ces média français adopteront une vision plus équilibrée et réaliste vis-à-vis des JO de Beijing.
Par ailleurs, il a fait remarquer qu'il y avait des articles français parlant positivement de la Chine. Par exemple, des média français ont critiqué la tentative d'arrachement de la torche par un militant pro-tibétain de la main de la porteuse handicapée chinoise Jin Jing à Paris.
Ladsous a condamné les gens qui ont commis des actes illégaux et violents lors du parcours de la flamme olympique dans son pays. Il a aussi exprimé le souhait d'avoir un rendez-vous avec Jin Jing, pour lui dire son regret.
Parallèlement, il a souligné que la France soutenait les JO de Beijing et s'interdisait de faire pression sur la Chine à l'occasion de cet évènement sportif.
Enfin, il a réitéré que les Jeux ne devaient pas être politisés, tout en souhaitant le succès des JO de Beijing. |