« Le réchauffement de notre monde, la balance commerciale favorable, et même la fluctuation boursière, sont d'importants sujets à débattre au sommet du Groupe des huit (G8) et ces problèmes concernent plus ou moins la Chine. », ont fait remarquer les médias britanniques le jour même de l'ouverture du sommet du G8. Et de poursuivre : « C'est pourquoi la communauté internationale concentre logiquement et naturellement son attention sur la position et l'attitude de la Chine à ce sommet, alors que derrière cette vive et grande attention c'est de voir celle-ci jouer un rôle effectif et positif quant à la solution de ces problèmes. »
Les Etats-Unis qui maintiennent jusqu'à présent une position non coopérative quant au problème du rejet de carbone proposent maintenant de convoquer, conjointement avec la Chine et l'Inde, une conférence internationale sur le problème du réchauffement mondial. Il est tout à fait perceptible que leur objectif est le lier étroitement les Etats-Unis et la Chine quant au règlement du problème de la diminution du gaz polluant. La quotidien américain « International Herald Leader » a publié, le jour de l'ouverture du sommet en question, un commentaire dans lequel il est indiqué objectivement : « Tout en jouissant d'un bien-être et d'un niveau de vie aisée grâce aux produits chinois bon marché, les pays développés s'en prennent à la Chine, l'incriminent à tort et la rendent comme principal responsable du réchauffement climatique mondial. Il est évident que cette incrimination est ni juste ni équitable. Certains pays qui sont en fait les véritables responsables de la pollution planétaire mettent maintenant en cause la Chine afin de détourner l'attention du monde entier. »
En réalité, la position et les actes de la Chine quant aux problèmes de l'environnement sont au vu et au su de tout le monde. Le Président de l'Organisation canadienne d'étude sur le groupe des huit John Cotton a indiqué que le « Programme national pour faire face aux changements climatiques », publié récemment par la Chine, contribuera certainement de façon positive au règlement du problème du réchauffement planétaire. Les médias étrangers considèrent en général que la diminution du rejet du carbone est en fin de compte un problème mondial, alors que la Chine qui était autrefois un Monsieur NO (quelqu'un qui refuse toujours) est devenue aujourd'hui un Monsieur CO (quelqu'un qui est coopératif). Comme le déclare « Financial News » dans un reportage « Le ciel qui est au dessus de notre tête appartient à l'humanité toute entière. », le solution des problèmes ne peut être réalisée que par la coopération sincère, franche et ouverte. Si on veut faire de la Chine une victime expiatoire du problème de rejet de carbone et utiliser ce problème pour empêcher le développement économique de la Chine, le résultat ne peut être qu'un échec et le ralentissement du réchauffement planétaire deviendrait alors un problème sans issu.
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