La Chine doit accélérer la recherche et le développement sur les équipements de surveillance de la qualité de l'air afin de faire face à la croissance de la demande après que le pays ait adopté des normes relatives plus strictes, a indiqué samedi un spécialiste de l'environnement.
Les équipements et technologies actuellement utilisés par la Chine pour surveiller les particules PM2,5, particules fines dont le diamètre n'excède pas 2,5 microns, sont principalement importés de l'étranger, a fait remarquer Wen Xiangcai, chercheur au Centre national de la surveillance de l'environnement de Chine (CNEMC).
Le Conseil des Affaires d'Etat, gouvernement central chinois, a adopté mercredi de nouvelles normes relatives à la surveillance de la qualité de l'air qui incluent un indicateur de la concentration en particules PM2,5. La surveillance selon ces nouveaux standards couvrira 113 villes modèles figurant sur la liste d'Etat de la protection environnementale, puis toutes les villes chinoises en 2015.
La Chine doit investir deux milliards de yuans (317 millions de dollars) en équipements et technologies afin d'établir un réseau national de surveillance, a souligné M. Wen, également membre du Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC), l'organe consultatif politique suprême de la Chine.
"Avec un soutien suffisant tant sur le plan technique que financier, la Chine est capable de développer son propre équipement de surveillance de la qualité de l'air", a-t-il ajouté. |