Trump et Nétanyahou discutent des otages de Gaza et des droits de douane américains
Le président américain Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou se sont rencontrés lundi à la Maison Blanche, se concentrant sur la crise des otages à Gaza et les droits de douane américains sur les produits israéliens.
Lors d'une brève séance dans le bureau ovale ouverte aux journalistes, M. Trump a qualifié la libération des otages détenus à Gaza de "priorité absolue". Il s'est montré optimiste quant aux négociations en cours, sans donner plus de précisions.
"Nous faisons des progrès", a affirmé M. Trump. "Je pense que tous les otages rentreront bientôt chez eux."
Ils ont également abordé la question du cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hamas. N'ayant annoncé aucun nouvel accord, ils ont tous deux souligné l'importance de réduire la violence dans la région.
M. Trump a défendu les droits de douane de 17% qu'il a récemment imposés sur les importations en provenance d'Israël, dans le cadre de sa politique commerciale plus large qui touche de nombreuses économies.
Le Premier ministre israélien aurait cherché à obtenir un allègement de ces droits de douane, soulignant les efforts déployés par Israël pour renforcer les liens commerciaux avec les Etats-Unis.
En 2024, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays était estimé à 37 milliards de dollars, les exportations américaines vers Israël s'élevant à 14,8 milliards de dollars et les importations en provenance d'Israël à 22,2 milliards de dollars, ce qui a entraîné un déficit commercial de 7,4 milliards de dollars pour les Etats-Unis.
Par ailleurs, M. Trump n'a pas évoqué de plans à long terme pour le redéveloppement de Gaza. Son administration avait proposé des idées controversées pour la région, qui ont fait l'objet de critiques de la part de divers groupes.
La visite de M. Nétanyahou a été organisée lors d'un appel téléphonique jeudi dernier entre les deux dirigeants, lorsque M. Nétanyahou a soulevé la question des droits de douane, selon des responsables israéliens.
La Maison Blanche avait initialement prévu une conférence de presse conjointe, mais l'a annulée sans explication.