La Namibie va vacciner les adolescentes contre le papillomavirus
La Namibie va commencer en juillet la vaccination des filles âgées de 9 à 14 ans contre les papillomavirus humains (HPV), a annoncé lundi la présidente Netumbo Nandi-Ndaitwah.
Cette campagne de vaccination a pour objectif de réduire le taux d'incidence du cancer du col de l'utérus, l'une des principales causes de mortalité chez les femmes du pays.
"Nous promettons de donner la priorité à la santé sur le long terme et au bien-être des femmes, ainsi qu'à la promotion d'investissements efficaces pour améliorer la santé des femmes et des bébés", a affirmé Mme Nandi-Ndaitwah dans un discours prononcé à l'occasion de la Journée mondiale de la santé.
Le programme de vaccination s'inscrit dans le cadre des efforts plus larges du gouvernement en vue d'améliorer la santé des mères et de leurs enfants.
La Namibie a réalisé des progrès dans ce domaine, y compris par la promotion de l'allaitement exclusif et la mise en œuvre de l'initiative hospitalière "amis des bébés", a rappelé la présidente.
"Notre engagement pour les cinq prochaines années inclut de garantir l'accès aux soins à tous les habitants, de promouvoir les soins préventifs, d'élargir la couverture santé nationale et d'améliorer la qualité des services dans les centres de santé publique", a-t-elle poursuivi.
Le gouvernement va accélérer l'adoption d'une loi sur la couverture santé universelle afin de garantir un accès aux soins dans tout le pays en déployant davantage de spécialistes dans les hôpitaux de district, d'après Mme Nandi-Ndaitwah.
Concernant le paludisme, qui demeure un défi dans les dix régions de Namibie, la présidente a affirmé que le gouvernement maintiendra les mesures de prévention telles que la pulvérisation d'insecticides à effet rémanent, la distribution de moustiquaires traitées à l'insecticide et les campagnes de sensibilisation.
Le pays d'Afrique australe a confirmé en mars son premier cas de choléra depuis plus d'une décennie. Selon Mme Nandi-Ndaitwah, c'est un rappel brutal de la nécessité de rester vigilants et d'adopter une approche multisectorielle pour améliorer l'accès à l'eau potable, l'assainissement et l'hygiène.
