Les Houthis signalent une vingtaine de nouvelles frappes américaines dans le nord du Yémen
Les Houthis ont annoncé mardi que les forces américaines avaient mené 22 frappes aériennes ces dernières heures sur les positions qu'ils tiennent dans les provinces de Sanaa et de Saada dans le nord du Yémen.
Ils ont précisé dans un bref communiqué diffusé par la chaîne Al-Massira, qu'ils contrôlent, que cinq frappes aériennes avaient visé à l'aube la zone de Jarban dans le district de Sanhan, au sud-est de Sanaa, tandis que deux autres ont touché le district de Bani Matar, à l'ouest de la capitale.
Le communiqué indique également que la province de Saada, un bastion du groupe, avait subi 15 frappes aériennes américaines au cours de la nuit, sans détailler les lieux spécifiquement visés.
Ces attaques surviennent un jour après que les bombardements américains ont tué deux personnes et blessé un enfant à Bani Qa'is, dans la province de Hajjah (nord-ouest), selon des habitants et les autorités sanitaires locales.
L'armée américaine a repris le 15 mars ses frappes aériennes sur les zones contrôlées par les Houthis dans le nord du Yémen afin de dissuader le groupe d'attaquer des cibles israéliennes, la marine américaine et les voies de navigation internationales dans la région.
Toutefois, le groupe Houthi a réagi en affirmant son soutien indéfectible aux Palestiniens de la bande de Gaza. Il a repris ses attaques contre des cibles israéliennes et des navires militaires américains en mer Rouge, alors qu'Israël a mis fin au cessez-le-feu conclu en janvier avec le Hamas et a repris ses opérations militaires dans l'enclave palestinienne.
Le président américain Donald Trump a promis lundi que les frappes contre les Houthis se poursuivraient jusqu'à ce qu'ils ne représentent plus une menace pour les navires américains.
"Le choix pour les Houthis est clair : arrêtez de tirer sur les navires américains et nous arrêterons de vous tirer dessus", a dit M. Trump sur sa plateforme Truth Social, affirmant que les Houthis avaient été "décimés" par des frappes "incessantes" au cours des deux dernières semaines.
