Israël est ouvert à des pourparlers sur Gaza si le Hamas se désarme et renonce au contrôle de l'enclave (Nétanyahou)

Le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a déclaré dimanche qu'Israël était prêt à négocier la fin du conflit à Gaza, à condition que le Hamas abandonne les armes et renonce au contrôle de l'enclave assiégée.

Au début du conseil des ministres hebdomadaire, M. Nétanyahou a affirmé qu'Israël était prêt à discuter d'une résolution finale dans le cadre de laquelle "les dirigeants du Hamas seront autorisés à partir, nous assurerons la sécurité générale dans la bande de Gaza et nous permettrons la mise en œuvre du plan (du président américain Donald) Trump pour la migration volontaire".

Selon lui, la pression militaire imposée au Hamas se révèle efficace et affaiblit les capacités militaires et de gouvernance du groupe tout en créant les conditions adéquates à la libération des otages israéliens.

M. Nétanyahou a indiqué que le cabinet de sécurité avait décidé la veille au soir de renforcer la pression militaire. "Nous négocions sous les tirs et par conséquent, c'est efficace. Nous constatons qu'il y a soudainement des failles", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre a démenti les allégations selon lesquelles son gouvernement ne donnerait pas la priorité au retour des otages. "Nous travaillons avec l'intention de les ramener. Jusqu'à présent, la combinaison des pressions militaires et politiques est le seul facteur qui garantisse la libération des otages."

Au sujet du Liban, il a fait savoir que l'armée israélienne appliquait le cessez-le-feu "de manière ferme et optimale" et appelé Beyrouth à empêcher les attaques depuis son territoire.

M. Nétanyahou a également exprimé son soutien aux actions militaires américaines contre les Houthis yéménites. "Nous disposons d'une alliance avec la plus grande puissance du monde et elle est derrière nous sans réserve sur ce point et dans d'autres domaines."

Les forces israéliennes ont repris leurs frappes à Gaza le 18 mars, faisant voler en éclats le cessez-le-feu qui était en vigueur depuis le 19 janvier avec le Hamas.

Vendredi, Israël a lancé une frappe aérienne sur Beyrouth, la première depuis la signature d'un cessez-le-feu avec le Hezbollah en novembre dernier.

Cette escalade a suscité des inquiétudes concernant une instabilité régionale plus large et poussé la communauté internationale à condamner les violences et à appeler à la retenue.