Le Liban et l'Arabie saoudite soulignent l'importance de renforcer la coopération arabe sur les sujets clés
Le Liban et l'Arabie saoudite ont réaffirmé dans un communiqué conjoint l'importance de renforcer la coopération arabe et de coordonner leurs positions sur les questions régionales et internationales clés, a rapporté mardi l'Agence nationale de l'information (ANI) du Liban.
Ce communiqué a été publié après la rencontre du président libanais Joseph Aoun avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane lundi dans la capitale saoudienne Riyad. Selon ANI, le document souligne aussi l'engagement des deux parties envers "la pleine mise en œuvre de l'Accord de Taëf, l'application des résolutions internationales pertinentes, l'extension de la souveraineté nationale à l'ensemble du territoire libanais et la possession exclusive d'armes par l'Etat libanais".
L'Accord de Taëf, négocié en Arabie saoudite en 1989 et approuvé plus tard cette année-là, a mis fin à 15 ans de guerre civile au Liban et réaffirmé l'autorité du gouvernement libanais sur le sud du pays.
Le Liban et l'Arabie saoudite ont mis l'accent sur "le rôle national de l'armée libanaise et la nécessité de la soutenir, tout en appelant au retrait total des forces d'occupation israéliennes de tous les territoires libanais", peut-on lire dans le communiqué.
Un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Liban, en vigueur depuis le 27 novembre dernier, appelle au retrait militaire israélien du territoire libanais. Cependant, Israël maintient une présence à cinq positions le long de la frontière malgré l'échéance du 18 février.
Par ailleurs, ANI a fait savoir qu'au cours de la rencontre entre M. Aoun et le prince héritier, les deux parties avaient discuté des manières de renforcer leur coopération et étaient convenues d'"évaluer les obstacles qui empêchent la reprise des exportations libanaises vers l'Arabie saoudite et d'étudier des mesures pour faciliter les voyages des ressortissants saoudiens au Liban".
M. Aoun a également invité le prince héritier à effectuer une visite au Liban, une proposition qui a été "accueillie favorablement et avec gratitude", d'après ANI.
