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RDC : la poursuite des affrontements au Sud-Kivu provoque des déplacements massifs (ONU)

Par : 杨越胜 |  Mots clés : déplacements massifs,sud,rdc,provoque,poursuite,onu,kivu,affrontements,nombreux sites médicaux,ocha,indiqué,a dit,également victimes,victimes civiles,tués mercredi,trois employés
French.china.org.cn | Mis à jour le 08-02-2025
Agence de presse Xinhua | 08. 02. 2025

Alors que les hostilités s'estompent à Goma, au Nord-Kivu dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), les responsables humanitaires de l'ONU ont déclaré vendredi que les violences dans la province voisine du Sud-Kivu s'intensifiaient et provoquaient des déplacements massifs de population.

Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a dit qu'un bombardement au Sud-Kivu avait blessé trois civils et endommagé les infrastructures électriques de la ville de Nyabibwe, à environ 60 km au nord de Bukavu, la capitale provinciale.

La poursuite des affrontements au Sud-Kivu provoque des déplacements massifs de population et fait des victimes civiles. Des milliers de personnes sont en mouvement, dont beaucoup fuient les zones de combat actives vers Bukavu, qui est menacée par une attaque rebelle du Mouvement du 23 mars (M23).

Les responsables humanitaires de l'ONU ont indiqué qu'eux et leurs partenaires évaluaient les conditions à Goma et dans ses environs, où des centaines de milliers de personnes sont toujours en déplacement.

Cependant, l'OCHA a indiqué que ses partenaires avaient signalé que trois employés d'ONG avaient été tués mercredi dans un attentat à la bombe au Nord-Kivu, forçant la suspension de l'aide alimentaire et agricole dans la région.

Selon ses estimations, près de 33.000 personnes sont retournées dans les villages du territoire de Nyiragongo, immédiatement au nord-est de Goma.

Parallèlement, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a signalé que de nombreux sites médicaux au Nord-Kivu avaient été détruits lors de combats antérieurs, tandis que d'autres avaient du mal à reprendre leurs opérations. Le traitement du cancer, du diabète, de l'hypertension, des problèmes mentaux et d'autres services de routine sont également victimes d'un épuisement des stocks de médicaments et des absences ou de la surcharge de travail des personnels de santé.

La menace posée par des maladies infectieuses s'est multipliée. Le choléra, le paludisme, la rougeole, la méningite, le mpox et la tuberculose font partie des menaces contagieuses dans la région. Près de 600 cas suspects de choléra et 14 décès ont été signalés au Nord-Kivu entre le 1er et le 27 janvier.

L'approvisionnement en eau à Goma a été interrompu, mais a été partiellement rétabli dans certaines zones, ce qui a amené la population à dépendre de l'eau du lac Kivu, accroissant le risque de choléra.

L'OMS a déployé des fournitures médicales d'urgence, des kits d'hygiène et de traitement de l'eau, ainsi que des tentes pour augmenter de 1.000 lits la capacité hospitalière. Les approvisionnements s'épuisent rapidement et des ressources supplémentaires sont sollicitées de toute urgence.

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Source: Agence de presse Xinhua
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