Envoyer [A A]

Le rapport de l’AIEA est erroné

French.china.org.cn | Mis à jour le 24. 07. 2023 | Mots clés : AIEA

Le rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur le plan japonais de rejet de l’eau radioactive de Fukushima dans l’Océan Pacifique est erroné, a récemment déclaré un scientifique nucléaire pakistanais.

« Je pense qu’il s’agit d’un traitement très favorable du Japon par l’AIEA. […] Ce rapport ignore les intérêts de la population locale concernée par ce projet, ainsi que ceux des pays de la région qui vont être affectés par ce rejet », a souligné Zafar Koreshi, le doyen des études supérieures de la Air University au Pakistan.

Selon lui, il est légitime pour la Chine, la Corée du Sud et d’autres pays de la région d’exiger un mécanisme conjoint pour que leurs préoccupations soient prises en compte.

La catastrophe de Fukushima, comme celle de Tchernobyl en 1986, a été un accident nucléaire de niveau 7, le niveau le plus élevé sur l’Echelle internationale des évènements nucléaires.

« Le projet du Japon de rejeter de l’eau radioactive dans l’océan est extrêmement dangereux et néfaste pour les poissons, car cette eau contient du césium, du strontium, de l’iode, du tritium, du carbone-14 et du cobalt 60, dont certains éléments sont radioactifs », fait-il remarquer.

L’accident de Tchernobyl a provoqué un niveau extrêmement élevé de dommages causés par les radiations sur les poissons. Si les personnes mangent ce genre de nourriture contaminée, cela affectera la santé de millions de personnes pendant de nombreuses années, a-t-il expliqué.

« Cette contamination va profondément dans l’ADN humain, affecte la structure médicale à l’intérieur du corps et se transmet sur plusieurs générations », a souligné Zafar Koreshi, qui avertit que les plus grands perdants du rejet de cette eau radioactive seront les pêcheurs japonais, le peuple japonais et le Japon tout entier.

« L’Océan Pacifique est un grand océan, dans lequel le rejet d’eau radioactive peut potentiellement affecter tous les pays régionaux dépendant fortement du poisson et des plantes sous-marines », note-t-il.

Zafar Koreshi appelle le Japon à cesser immédiatement son plan de rejet et à travailler avec ses voisins pour mener une recherche scientifique et des simulations, afin d’étudier les effets potentiels sur la vie marine.


Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Source:french.china.org.cn