Le président ougandais Yoweri Museveni a déclaré samedi que 54 membres des troupes de maintien de la paix du pays avaient été tuées lors d'une attaque meurtrière la semaine dernière dans le sud-ouest de la Somalie.
Ces soldats ont été tués après qu'al-Shebab, un groupe militant, eut envahi une base militaire tenue par un contingent ougandais de la Mission de transition de l'Union africaine en Somalie (ATMIS) dans la ville de Bulo Marer, à environ 120 km au sud-ouest de Mogadiscio, la capitale de la Somalie.
"Nos soldats ont fait preuve d'une résistance remarquable et se sont réorganisés, ce qui a permis de reprendre la base. Nous avons découvert les corps sans vie de 54 soldats tombés au combat, dont un commandant", selon un communiqué de la State House publié à Kampala, la capitale de l'Ouganda, citant les propos du président Museveni.
Le président a émis ces remarques alors qu'il s'adressait au groupe parlementaire du Mouvement de résistance nationale, le parti au pouvoir, dans le district central de Kyakwanzi.
Le président a également déclaré que des militants d'al-Shebab avaient tenté de lancer une attaque sur la ville de Baraawe, mais qu'ils avaient été repoussés par les forces de maintien de la paix ougandaises. "Ils ont fait une tentative malheureuse sur Baraawe, mais nos forces leur ont porté un coup significatif, les forçant à fuir", a déclaré M. Museveni.
La semaine dernière, l'armée ougandaise a envoyé une équipe d'experts pour enquêter sur l'attaque du 26 mai contre ses troupes par al-Shebab.
L'Ouganda est l'un des pays fournisseurs de troupes à l'ATMIS qui combat les terroristes en Somalie, avec le Burundi, Djibouti, le Kenya et l'Ethiopie.
