L'accord de libre-échange (ALE) entre la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni est entré en vigueur mercredi.
Les avantages qui commencent à découler de l'ALE donnent un nouvel élan à l'économie néo-zélandaise et apporteront jusqu'à un milliard de dollars néo-zélandais (600 millions de dollars) d'augmentation au PIB annuel du pays, a indiqué le Premier ministre Chris Hipkins dans un communiqué.
"L'économie a surmonté le pire, alors que l'inflation a atteint son point culminant et reviendra dans la fourchette cible l'année prochaine, la croissance est bonne et davantage de travailleurs arrivent pour pallier les pénuries de main-d'œuvre qualifiée", a-t-il affirmé.
Les entreprises néo-zélandaises économiseront immédiatement environ 37 millions de dollars néo-zélandais (22,21 millions de dollars) à partir de mercredi, grâce à l'élimination immédiate des droits de douane et aux nouveaux quotas exemptés de droits de douane couvrant 99,5% des exportations actuelles.
Le ministre néo-zélandais du Commerce et de la Croissance des exportations, Damien O'Connor, a déclaré que l'industrie vinicole représentait la plus importante exportation de la Nouvelle-Zélande vers le Royaume-Uni et qu'elle verrait au moins 25 millions de dollars néo-zélandais (15 millions de dollars) de droits de douane disparaître du jour au lendemain. Les producteurs de miel ne seront plus soumis à des droits de douane de 16%, et les secteurs des produits laitiers et de la viande rouge bénéficieront d'un accès en franchise de droits et de quotas pour la première fois depuis 50 ans.
La proportion de produits d'exportation néo-zélandais couverts par un ALE est passée de 52,5% à 73,5% depuis 2017, ce qui montre l'importance de ces accords pour la croissance des exportations, a poursuivi M. O'Connor.
